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Expositions - Commandes publiques - Textes critiques - Entretiens - Bibliographie - Conférences - Collections - Résidences - Liens

 

 

EXPOSITIONS PERSONNELLES

2024
L’Arctique fantômet L’AhAh # Moret Paris
Terres, avec Anne-Marie Filaire, L’Atelier Blanc, Villefranche de Rouergue

2022
La Valeur de l’Art, Studio Chatenet, Paris

2021
Le Tapis de Sigmund, L’art des dentellières d’Alençon #2, Musée des Beaux Arts et de la dentelle -Mobilier national, Alençon

2019
Histoire(s), des artistes chez l’habitant, Fiac, Occitanie, commissaires Antoine Marchand et Emmanuelle Hamon, Les Abattoirs
Rites & Tempos, commissariat avec Azad Asifovich, Atelier Blanc, Villefranche-de-Rouergue et Moulin des Arts, Saint-Remy

2018
Le Printemps de septembre Festival à Toulouse, Les Mariées de Fécamp, Musée Calbet, Grisolles, commissaire Christian Bernard
L’art d’accommoder les restes dédié aux petites fortunes avec Michèle Cirès-Brigand, La Belle Absente, Paris


2017
Arctique Fantômes, Galerie Mansart, Paris
Médusidélancolie, avec Sheila Concari, Galerie Dix9 - Hélène Lacharmoise, Paris


2016
Icare_I care, projet participatif, Espace d’art La Terrasse, Nanterre
¿ Rétrospective, Galerie Nivet-Carzon, Paris


2015
Augustin’s project, collège Jean Moulin, Toulouse

2014
L'Art dans les chapelles, Mélancolia, Chapelle Le Goazé, Saint-Thuriau
Monument à Georges Perec_la Disparition, oeuvre participative, galerie Dix9, Paris
Monument à Georges Perec, œuvre participative, L'Atelier Blanc, Villefranche-de-Rouergue

2013
Le Tapis de Sigmund, invitation à Égarements, Château d'Avignon, Les Saintes-Maries-de-la-mer

2012
L'Envers du récit, Photofolies 2012, L'Atelier Blanc, Villefranche-de-Rouergue
Radegonde-légende, Chapelle Sainte-Radegonde, Chinon
Le Tapis de Sigmund, galerie Dix9, Paris
Le rêve dans un tapis, Musée départemental du Textile, Labastide Rouairoux

2011
Sigmund's rug_To sleep to dream no more, Freud Museum, Londres.
Moi_lycéen 2011_en Aveyron, Résidence Écritures de Lumière, Atelier Blanc et Théâtre, Villefranche-de-Rouergue.


2010
Time is out of joint, Centre culturel, Villeneuve-la-Garenne
Le tapis de Sigmund, Bibliothèque Sigmund Freud, Paris
Augustins Project, Musée des Augustins, Toulouse


2009
La Porte des Écritures une re-lecture, Archives de l'Essonne, Château de Chamarande

2008
Nuit Blanche, projection vidéo, Musée Zadkine, Paris
Rose, Moments artistiques Christian Aubert, Paris

Grand Hôtel et Des Palmes, Galerie Dix9, Paris

2007
Vanité et autres vidéos, Centre universitaire du Tarn-et-Garonne, Montauban
Le journal de Palerme, livre, Librairie Bookstorming, La Maison rouge, Paris

Anne Deguelle  R/R, Musée Calbet, Grisolles
Olivier, auditorium de la Maison Rouge, Paris
Un million et quarante quatrième anniversaire de l’art, avec J. Gautel, Musée Zadkine, Paris
Olivier, Été photographique de Lectoure, centre de photographie de Lectoure

2006
DeaR Rose, c’est la vie, Galerie départementale Sainte-Catherine, Rodez

2005
Abbey Road, Centre d’art contemporain Abbaye de Maubuisson
De l’Orientation, Saint-Clar, “Cheminements” Centre de Photographie de Lectoure

2004
X/Beuys, Musée d’art moderne Weserburg, Brême, Allemagne
Histoires-histoires, Printemps des Musées, Musée Zadkine, Paris


2003
Résidence#2, Galerie Anne Barrault, Paris
Nuit Blanche, square Boucicaut, Paris


2002
Beaucoup trop alambiqué, Villa Vincelli, Fécamp

2001
Le dernier signe de Duchamp, avec Musée Khombol et M. Jacquelin, Galerie Duchamp, Yvetot
Esta aqui, Galerie Ray Gun, Valencia, Espagne
Bains douches, Centre d’art contemporain - Galerie municipale, Vitry-sur-Seine

2000
Paris vu de ma fenêtre, Galerie Anne Barrault, Paris, Mois de la Photo à Paris
Artissima, Turin, Galerie Anne Barrault
Galerie Arnaud Lefebvre, Paris


1999
Duel, Galerie Anne Barrault, Paris
Éclipse, A.D. vous prie d’assister à, envoi postal
Position, Institut français, Breme, Allemagne
ARCO, Madrid, Galerie Ray Gun
Galerie Ray Gun, Valence, Espagne


1998
Mariages, Centre d’art Edouard Manet, Gennevilliers
...)*,et des Peintures, École des Beaux-Arts de Reims
Centre d’art contemporain, Rueil-Malmaison


1997
Artothèque de Caen
Galerie Plessis, Nantes
Ce que je dis 2 fois est vrai, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand


1996
Diplopies, Mois de la Photo à Paris, Galerie Isabelle Bongard
Galerie Ferran Cano, Palma de Majorque
Festival International de Photographie, Tarazona, Espagne
...Pour un réenchantement du monde, Galerie Isabelle Bongard, Paris

1995
Centre d’art “grenier du chapitre” Cahors
Galerie Ferran Cano, Barcelone
Centre d’art contemporain de Saint-Priest, Lyon
Galerie Yves Le Roux, Montréal. Bourse de séjour de l’AFAA
Galerie Plessis, Nantes
Galerie Athisma, Lyon
FIAC, Galerie Plessis


1994
Récoltes, Centre arts plastiques de Villefranche/S. et Serres horticoles de Dardilly
Galerie Albert Benamou, Paris
Far Niente, Galerie Isabelle Bongard, Paris


1993
D’une rive l’autre, Centre Culturel,Valence
Galerie Yves Le Roux, Montréal
X/Beuys, Staten Galerie, La Haye


1992
Galerie Plessis, Nantes
Staten Galerie, La Haye


1991
Centre d'art contemporain, Castres
Histoire de galerie, Galerie Albert Benamou, Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2024
Marathon, la course du messager, commissaires Jean-Marc Huitorel et Dominique Marchès, Musée de la Poste, Paris

2023
La Tangente, L’Atelier Blanc, Villefranche-de-Rouergue
Aller Voir et Laisser Passer, Galerie municipale Jean-Collet, Vitry-sur-Seine
Rose(s) c’est la vie, Galerie Dix9, Paris

Horizons olfactifs, Fondation pour l’art contemporain, Toulouse
Art Antwerp _Galerie Dix 9, Anne Deguelle, Niyaz Najafov, Luca Resta


2022
Intra-muros, Résidences et artistes femmes en collection, Musée Centre de la Gravure et de l’Image imprimée, La Louvière, Belgique
Le Boudoir, Galerie Dix9 Paris

2021
Présent Perfect, Part 1 et Part 2, galerie Dix9, Paris
Bienvenue, Hôtel Louisiane Paris, Galerie Dix9
Paris Photo, Grand Palais éphémère, galerie Dix9
Trecento Workshop, Galerie Italienne Paris
Duft, Smell, Olor, Musée d’art moderne Weserburg, Centre for Artist’s Publications, Brême, Allemagne
Retour aléatoire – Dominique Marchès, Centre d’Art La Chapelle Jeanne d’Arc, Thouars
Un même monde, centre d’art contemporain MAGCP, Cajarc
Théâtre d’ombres, galerie Dix9, Paris
Click and collect – marais.guide, galerie Dix9 Hélène Lacharmoise, Paris


2020
La Musée 2, Studio la Città,  Verone, Italie
ART PARIS, Grand Palais, stand Galerie Italienne Paris
La Musée, commissaire Azad Asifovich, Galerie Italienne, Paris

We’re back, Galerie Italienne, Paris
Click and collect – marais.guide, galerie Dix9 Hélène Lacharmoise, Paris
#ProtègeTonSoignant, vente Piasa Paris
Viva Gino! une vie dans l’art, vitrine Marcel Duchamp, Les Abattoirs, Musée-Frac Occitanie, Toulouse


2019
Révélations, Grand Palais Paris, stand du Mobilier National
#To me, to you, 50 femmes artistes, Maison Max Ernst, Huysmes
Utopies fluviales: Prologue, Dans le sens de la barge, Canal satellite/ ac - Migennes
et Bords de Seine – Vernon
Dessins, GAC, Annonay
Tout va très bien, Galerie Mansart, Paris
Rites & Tempos, commissariat avec Azad Asifovich, Espace d’art contemporain L’Atelier Blanc, Villefranche-de-Rouergue et Le Moulin des arts, Saint-Remy


2018
Jerk off Festival, Gérontophilia, Le Point Ephémère, Paris
40 ans, GAC, Annonay
NOPOTO Noël pour tous, Paris
Vivre, Ici.Gallery, Paris, commissaire Michel Nuridsany
Eloge de la Fabrique _ Picasso et les contemporains, Musée de Vence
Art de la ville _ Collection Frac Normandie Caen, ACSEA Hérouville Saint Clair
Salon des Fake news , MAC, Pérouges (Ain)
Freud on the couch, Psyche in the Book, exposition dans 3 centres d’art :- Center for Book Arts, New York, - MCBA Minnesota Center for Book Arts, Minneapolis, - SFCB San Francisco Center for the Book, San Francisco
186 feuilles, La Collection de dessins et photographies, Galerie municipale Jean-Collet, Vitry/Seine
Lancement du collectif Open Call, acte1_le Banquet, galerie Mansart, Paris
Commissariat avec Azad Asifovich, Jeune Création en association avec L’Atelier Blanc, Galerie Mansart Paris

2017
Dix ans, galerie Dix9-Hélène Lacharmoise, Paris
Etre pierre, Musée Zadkine, Paris, commissaires Noëlle Chabert, Jessica Castex
L’art c’est mon dada, Ateliers des Arques, Lot
Utopies fluviales, Prologue, Espace d’art La Terrasse Nanterre et Le Fort Tetris, Le Havre
Kintsughi Emmaüs Alternatives, galerie Mansart, Paris
Imagined Homes, Biennale de Thessalonique, Grèce, commissaires Azad Asifovich, Jérôme Nivet-Carzon
Cinquantenaire de la mort de Zadkine # un regard contemporain, Les Arques, Lot
Tinto without Tinto, Vlasfabriekstraat 8, Sint-Gillis, Bruxelles,  Belgique
Dominique Marchès photographie et collectionne, Château de Montbazillac

2016
Au plus près du réel, Commissaire Emmanuelle Hamon, FRAC Toulouse, Galerie du Majorat, Villeneuve-Tolosane
We, the People, Biennale de Casablanca, Maroc
Microscopie du banc, le point de vue du banc, Centre d’art Micro-Onde, Velizy-Villacoublay
J’ai 10 ans, Musée du Verre de Carmaux
Affinités électives, 10eme Biennale de Gonesse, commissaire Dominique Marchès
Ecritures, Maison Max Ernst, Huysmes
Mémoires de livres, galerie Dix9, Paris
L’art dans les chapelles_25 ans, galerie Fournier, Paris
L’art dans les chapelles_25 ans, Pontivy
YIA art fair #7 Paris, Something is rotten in the State of Denmark, galerie Mansart

2015
8+ /-2, Galerie Mansart, Paris, commissaire Azad Asifovitch
SOON, salon de l’œuvre originale numérotée, Paris, galerie Dix9-Hélène Lacharmoise
Les Ateliers des Arques, 25 ans de résidences d’artistes, Les Arques et Cazals
Festival des Arts plastiques contemporains, Auzeville-Tolosane, Midi-Pyrènées
The Office of gravitational documents #fax, projet D. Cartier, Galerie Laurent Mueller, Paris
Lux, Espace 798, Pekin Beijing, Chine
Lumière_Liàng, Minsheng Museum, Shanghai, Chine
Hommage à Bernard Point, galerie du Haut-Pavé, Paris

2014
Histoires de je, galerie Dix9, Paris
Allégories d'oubli , Le Nouveau Festival, commissaire Bernard Blistène, Centre Georges Pompidou, Paris
L'Abstraction au Féminin, Atelier Blanc - Espace d'art contemporain, Villefranche-de-Rouergue
Lux! la lumière seule, Le Fresnoy, studio national des arts contemporains, Tourcoing

2013
Journey to the End of Colour, Musée Serralves, Porto, Portugal, commissaire Guy Schraenen
Kunst in Mi, DiLab, Valladolid, Espagne
BOXES - Green & others, galerie Hervé Bize, Nancy
El Momento-detalle, Galerie Ferran Cano, Barcelone et Palma de Majorque


2012
Point de vue : Institut universitaire_Formation des Maîtres, Saint-Lô
Ik wens / I wish, Pavillon Van Het IK-Eiland, Oost-Souburg, Pays-Bas
Anywhere multiples, Galerie ALB, Paris
Cabinet de Curiosités, Artothèque de Saint-Priest, Grand Lyon

Trophées, curiosités et autres mauvais genres, Anywhere Galerie et Paul-Louis Flandrin Galerie, Paris
Locus Solus, Impressions de Raymond Roussel, Musée Serralvès, Porto, Portugal

Blanche est la couleur, Commissaire Yves Sabourin, Passage de Retz, Paris
Drawing now / Emergence - salon du dessin contemporain, Galerie Dix9, Paris Carroussel du Louvre
Loopingstar 2012 - Festival vidéo Sarrebruck-Forbach


2011

Point de vue, Institut universitaire_Formation des Maîtres, Caen
25th Anniversary Art Auction, Freud Museum, Londres
ll paesaggio in transito, Bibliothèque Storia Patria, Palerme, Sicile
ll paesaggio in transito, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts ENSBA, Rouen
Librairie À Balzac A Rodin, Paris
Histoire d'une collection, Château de Saint-Priest, grand Lyon


2010

Its a kind of magic !, Musée d’art moderne Weserburg, Brême, Allemagne
Dessins 2 Galerie Phal , Paris
Parcours singuliers, Théâtre de Privas, revue faire part
Salon du dessin contemporain, Caroussel du Louvre Paris, galerie Phal


2009
elles@centrepompidou, Musée national d'art moderne, Paris
Autres Rives / Autres Livres, Bibliothèque Municipale, Thionville
Galerie Serge Aboucrat, Paris

Ligne à Ligne, Galerie nationale d'Indonésie, Jacarta, commissaire Michel Nuridsany
Salon du dessin, stand Christine Phal, Paris


2008
Deguelle, Hebert, Paradeis Lycée Malherbe, Caen
Marché de Noël, centre d'art Le Lait, Albi et Castres
Hospitalités, sélection vidéo du réseau TRAM, projection vidéo au Musée du Jeu de Paume Paris, au Palais de Tokyo, Paris, à La Maison Rouge, Paris, aux Laboratoires d'Aubervilliers, à l'Abbaye de Maubuisson, au Domaine de Chamarande et dans les centres d'art du réseau TRAM
Archives de l'Essonne, Fête de la Science, Château de Chamarande
SLICK, stand galerie Dix9, Paris

Sur une proposition de Anne Deguelle "à n dimensions", Galerie Phal, Paris
Livres d'artistes, dans le cadre de la Biennale, Libairie Zadig, Berlin, Allemagne
Transparences,  L'Imagerie, Lannion

Bestiaire routier, Musée d'art René Quillot, Clermont-Ferrand
2007

...in a mysterious way, Espace carte blanche, Paris
Dessine-moi un, Galerie Serge Aboucrat, Paris
Rencontre #3, L’Atelier blanc, Villefranche-de-Rouergue
Rencontre #3, La Menuiserie, Rodez

Etre présent au monde, MAC / VAL, Vitry, accrochage #2 des collections permanentes
Premier salon du dessin contemporain, Paris

Bis repetita placent, École des Beaux-Arts de Poitiers


2006
Biennale 3000 Sao Paulo, MAC, Ibirapuera Park, Sao Paulo, Brésil
les 18 ans des éditions Flilgrane, galerie Les Filles du Calvaire, Paris
Da Natureza..., Musée Serralves, Porto, Portugal
Open 20, artothèque, Caen
Flux, La Générale, Paris
Ville en vues, Biennale d’ert contemporain, Gonesse, commissaire Dominique Marchès
Territoires, Espace CE, Toulouse et Lac de Fourquevaux
Comme un mur, carte blanche à Philippe Piguet, galerie Phal, Paris


2005
Un certain regard, Galerie Édouard Manet, Gennevilliers
25 l’ACAPA fait son numéro, Artothèque, Angoulême
Cosmique City Bled, Musée Zadkine, Paris

2004
Miroir sans tain, cristal de temps, Ecole supérieure des Beaux-Arts de Cornouaille, Quimper
Cosmique bled ou des corps mobiles dans l’espace, Les Arques, Lot
Vagues 2, hommages et digressions, Musée Malraux, Le Havre
Quand on arrive en ville, collection du FRAC Basse-Normandie, 2angles Flers/Orne
le BBB reste ouvert pendant l’inventaire, BBB, Toulouse


2003
Toujours tout droit, oeuvres du FRAC Basse-Normandie, Rectorat de l’académie, Caen
Singuliers voyages, Domaine de Chamarande
Avoir 20 ans, FRAC-Musée d’Art contemporain les Abattoirs, Toulouse
Cinema(s), coll. Frac auvergne, Espace Boudeville, Dompierre-sur-Bresbe
Éditions Buyse, Centre des livres d’artiste, Saint-Yrieix-La-Perche

2002
Ars photographica, musée d’art moderne Weserburg, Brême, Allemagne
Tout doit disparaître, acquisitions de l’artothèque du Limousin, Tulle
Paris-Brooklyn, Galerie Schroeder Romero, New York
Ma maison dans ta rue, FRAC Basse-Normandie, Caen
Galerie Le Réverbère, Lyon


2001
Espaces critiques, Collection photograp. FRAC Basse-Normandie, Mücsarn Kunsthalle, Budapest
Superposition, Musée Zadkine, Paris
ARCO, Madrid, Galerie Ray Gun, Espagne
Foire de Miami, Galerie Ray Gun, Espagne
Petites poésies à usage furtif, FRAC, Clermont-Ferrand
A l’heure où le ciel se couvre de sel, Fonds d’art moderne et contemporain, Montluçon


2000
Paris 3D, Musée Carnavalet, Paris
Cinq, Château de Montfort, Vernet-La-Varenne, Auvergne
Art à l’hôtel, Galerie Ray Gun, Valence, Espagne
Mémoires provisoires, coll. FRAC Auvergne, Centre culturel V. Larbaud, Vichy

1999
Galerie François Rivier, Vevey, Suisse
Paris-Photo, Paris, galerie Anne Barrault
Demeures, Musée Zadkine, Paris
Passage du siècle, Passage de Retz, Paris
Un, deux, trois, soleil !, Donjon de Vez
L’image et ses révèlateurs, Musée Crozatier, Le Puy en Velay


1998
Entre opacité et transparence, FRAC Auvergne
Jeux de genres: Fonds d’art contemporain de la ville de Paris, Espace Electra, Paris
Nouvelles acquisitions, FRAC Basse-Normandie


1997
Potlatch pour Noël Arnaud, , Musée d’art moderne et contemporain, Toulouse
Photographies, Chapelle Marmontel, Mauriac
Odeurs ... une Odyssée. Passage de Retz, Paris
Du ciel à la terre. Musée Ingres, Montauban
Transit ou la vie en suspens, photographies contemporaines, FRAC, Clermont-Ferrand


1996
Passeurs de lumière, Musée Halle Saint-Pierre, Paris
Les pilleurs d’épaves, Künstlerhaus Bethanien, Berlin
Les pilleurs d’épaves, Kuenstlerwerkstatt Lothringerstrasse, Münich


1995
Une collection,dessins, Centre culturel, Limoges
Dessin contemporain, Musée de Valence
L’Atelier parisien, Le journal des expositions, Paris


1994
Centre d’art contemporain de Vassivière, Ile, terre, eau, ciel, Installation dans la tour
Odessa-Champclause, Musée d’histoire, Odessa , Ukraine

 
         
 

 


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commandes publiques


2023
La chambre des Modèles, recomposition de la commande de 1996, Université Clermont-Auvergne, campus les Cézeaux

2017
Restauration de la Porte des Ecritures, Archives Départementales de l’Essonne, château de Chamarande

2004

1796 / 1999 la Porte des Écritures, Archives Départementales de l'Essonne, Château de Chamarande.

1998
A riveder le stelle, commande publique d'Etat, intervention sur pylône de télédiffusion, Felletin.

1996
La chambre des Modèles, Université Blaise Pascal, les Cézeaux, Clermont-Ferrand.

1994
La première phrase, Lycée de Saint-Priest, Lyon.



Bourses

2010
A llocation de recherche du Cnap pour le projet Le tapis de Sigmund


 
         
 

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textes critiques


Marguerite Pilven,entretien, exposition L’arctique fantôme, Espace d’art L’AhAh #Moret, Paris- 2024



Au terme d’une longue conversation dans son atelier, j’ai été frappée par le talent de conteuse d’Anne Deguelle. Aux murs, des fleurs séchées présentées seules ou assemblées en bouquets, fixaient la mesure d’un art de la collecte et du prélèvement qui en nourrit les récits et les porte autant qu’il les anticipe. Chacune de ses expositions les transforme en de stimulantes constellations à parcourir du regard, supports de paroles et réceptacles à récits. Nous ne sommes pas allés, comme elle, jusqu’à Pyramiden, mais les photographies qu’elle nous rapporte de cette ancienne cité minière construite aux portes du pôle nord, nous font entrer dans son palais de la culture, sa bibliothèque, son salon de musique, sa salle de sport et sa piscine, des bâtiments collectifs dont l’aspect subitement abandonné ont rappelé à Anne les installations de l’artiste russe Ilya Kabakov, grand metteur en scène de la fin du monde soviétique.

Une fin du monde, une fonte des glaces, le site archéologique d’une histoire récente, entremêlant dans ses ruines le double visage de l’économie mondialisée et de la guerre, voilà comment Anne Deguelle redécouvre ces images d’un voyage entrepris en 2014, en un évident écho avec 2023. Il y était d’abord question d’aller cherche du blanc, la lumière blanche comme élément physique à la source de tout phénomène de perception, ou d’aveuglement. Il n’y aura pas d’expérience du blanc à l’arrivée, mais celle du bleu de glace fondue qui lui fera rejoindre un bateau de touristes déçus à qui l’on propose d’aller toujours plus loin, plus haut, pour 2h30 de visite de Pyramiden, cité dystopique à ciel ouvert, en compagnie d’un militaire armé.

L’arctique fantôme, le titre choisi par Anne Deguelle pour cette exposition, en souligne l’aspect « carnet de route » et fait déjà l’effet d’une bande-son1 par son éloquence. J’ai partagé avec Anne un texte de Walter Benjamin sur lequel je reviens souvent, « Le conteur », aussi traduit en français par « Le narrateur ». J’imaginais que nous pourrions, depuis cet écrit, revenir sur cet art de conter qui lui est si cher et lancer le désir en évitant d’avoir à dire ce que l’exposition aborderait, questionnerait, confronterait, ou qui est Anne Deguelle et quels sont ses sujets de prédilection.
Walter Benjamin a raison, ce qui est funeste à la narration, c’est l’information : « L’extraordinaire, le merveilleux, on le raconte avec la plus grande précision, mais on n’impose pas au lecteur l’enchaînement psychologique des événements. On le laisse libre d’interpréter la chose comme il l’entend, et ainsi le récit est doué d’une amplitude qui fait défaut à l’information ».

« Je ne connaissais pas cet étonnant texte qui a des fulgurances si contemporaines, m’a écrit Anne, je réalise combien on réclame, en tous domaines, de « nouveaux récits » comme si le morcellement de nos vies contemporaines nous faisait ressentir l’urgence d’un ciment collectif, d’un lien, d’une fondation d’un commun à jamais disparu. (…) Lors de visites d’atelier, de vernissages ou de demandes de présentation, j’ai souvent hésité à qualifier mes présentations orales de « performance » mais le terme est inexact, car il s’agit plutôt d’une petite improvisation en « roue libre », et d’un moment que je considère intrinsèque du travail, ou de l’œuvre. Je tiens à leur statut d’accompagnement, c’est un volet de l’œuvre comme peut l’être une édition, ou comme l’étaient les cartons d’invitation quand ils étaient entièrement conçus par les artistes ».

Voici donc pour « la manière ». Et qu’en est-il des choix d’accrochage, de dispositif, de rapprochement des images et des objets collectés autour d’un sujet ?
« On peut être étonné que mes présentations abordent très rarement, voir jamais, mes choix formels. Je considère que ceux-ci appartiennent au regard et qu’aucune considération verbale ne pourra rendre compte de ce moment suspendu -quand il existe- ni des décisions qui relèvent de la pure intuition. On peut bien sûr situer ce qui est tenté dans un cours historique ou dans l’évolution de sa propre démarche, mais in fine, cela va satisfaire comme « information », pour reprendre le terme de Benjamin, mais n’aura aucun rapport avec le phénomène que l’on qualifie d’œuvre d’art.
En revanche j’ai toujours une énorme confiance dans les visiteurs et je sais que parler simplement du contexte, là je rejoins Benjamin, leur fait toucher ce qui leur appartient.
Cette sorte « d’artisanat contextuel », peut créer une confiance et constituer un vrai partage.
Je ne sais plus si nous avions parlé, du journal de Pontormo, une grande révélation pour moi quand je l’ai lu dans la revue Macula, traduit par Jean-Claude Lebenzjtein.
Pontormo réalise les fresques de San Lorenzo, mais il n’en dit rien, ou juste de laconiques « j’ai peint la main » ou « j’ai peint le bras », il ne parle que de ce qu’il ingère, le temps est compté, il va mourir, il faut finir la fresque et il ne doit pas tomber malade. Aucun commentaire sur le travail, mais le journal est totalement révélateur.
Pour Pyramiden, j’y trouve tous les ingrédients d’une fable, ce qui le permet c’est d’avoir en face l’insolente beauté de l’immense glacier, ce qui nous échappe c’est sa transmutation en un flot titanesque de catastrophes irréversibles, inventons une nouvelle arche de Noé !
Dernière utopie : je crois encore dans les vertus de l’art, il ne s’agit pas de changer le monde, mais juste de tourner légèrement la tête, repenser à Néandertal qui ne taillait jamais ses bifaces de la même manière, rationnaliser ne l’intéressait pas, et à la boite vide-poche de Josef Beuys, « intuition ».


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Anne Deguelle
Octobre 2022

Par François Salmeron

La force du détail
La vie n’est qu’une suite de hasards !, s’enthousiasmait le chef de file des surréalistes, André Breton1.
Une philosophie dont l’exemple le plus saisissant se rencontre dans son roman dédié à la mystérieuse Nadja, parsemé de « hasards objectifs »… et que l’oeuvre d’Anne Deguelle, nourrie par l’étude de la vie de quelques figures majeures du XXe siècle (Marcel Duchamp, Raymond Roussel, Camille Flammarion, Sigmund Freud…), émaillée des plus étranges coïncidences, ne saurait contredire. C’est d’ailleurs à la lecture du Journal de Jacopo da Pontormo2, où le peintre maniériste détaille ses états d’âme, sa santé et son alimentation quotidienne (plutôt que de nous expliquer comment s’élabore sa fresque pour la basilique de Florence !), qu’Anne Deguelle a déniché la clé de son propre processus créatif : le diable se cache dans les détails, tel que le soutenait déjà le Zarathoustra de Nietzsche, c’est-à-dire dans les petites choses de l’existence que l’on pense a priori anecdotiques ou insignifiantes, mais qui s’avèrent riches de sens, dès lors que l’on prend la peine de s’y arrêter et de les interpréter…

Filiations intimes
Se dévoile ainsi une certaine compréhension des affaires humaines, bien loin d’une histoire « achilienne » seulement soucieuse des faits les plus spectaculaires et les plus remarquables, à l’instar du héros de l’Iliade. En deçà de la grande Histoire, dont les récits et les chefs-d’oeuvre catalysent l’attention, point une multitude de petites histoires. Celles de l’intime, dont l’art, à partir des années 1980 et de « la fin des grands récits »3, s’empare notamment. Tel est le cas de l’oeuvre d’Anne Deguelle, à travers ce qu’elle appelle son Diary, qui suit le principe d’un journal personnel fait de notes, de bribes et de fragments, soit de « petits riens » qui, en s’associant, font émerger du sens. Ses Corpus dédiés aux personnalités précédemment citées, se déroulent quant à eux comme une enquête ou une narration qui nous plonge dans les confins de leur existence – là où naissent les mythes et où les coïncidences nous sidèrent comme une pluie d’étoiles filantes. Car les oeuvres d’Anne Deguelle tissent une véritable filiation, de Duchamp à Flammarion, en passant par Roussel, Bataille, Freud et Dürer, où le motif de l’étoile sert justement de fil rouge ou de balise marquant les croisements de leurs destinées. Ce fil, aussi ténu soit-il (et fécond !), a toutefois une condition : seul un regard attentif saurait le déceler (ou l’inventer ?), le tirer, et le voir éclairer d’un jour nouveau ces histoires singulières.

Une conversion du regard
Chez Anne Deguelle, le détail joue le rôle d’un détonateur, à l’image de ce que Roland Barthes
dénommait le Punctum. Soit un « détail » qui agit comme « une piqûre, un petit trou, une petite tache, une petite coupure – et aussi un coup de dés ». Ce détail, « c’est ce hasard qui [nous] point » et qui nous « attire ». Barthes remarque encore que sa « seule présence change [notre] lecture et emplit tout »4. Ainsi, la force du détail frappe non seulement notre coeur, mais corrige notre myopie : sous son effet, s’ajuste notre focale. On assiste à une conversion du regard, qui se rend désormais attentif aux moindres éléments qui parsèment une vie et son oeuvre. On parlera en cela d’une « esthétique de l’ordinaire » qui nous mène à apprécier ce qui est déjà là, sous nos yeux, et que l’on ne savait plus considérer. On en déduira que la poésie est bel et bien partout, en toutes choses, et qu’il incombe à l’artiste de nous la révéler. Le regard d’Anne Deguelle se porte donc vers ce qui nous échappe, et les recoins oubliés (l’inconscient ?) des histoires.

Rhapsodie et révélation
Anne Deguelle épouse la position d’une rhapsode : elle tisse, à partir de bribes d’existence, des récits constellés de sens et de symboles, d’échos et de passerelles. L’histoire, plutôt que de suivre une ligne progressive, fonctionne par effets de résonance et de répétition – tout d’ailleurs dans l’oeuvre d’Anne Deguelle se redouble sans cesse. Des jeux de piste et des digressions, des calembours et des glissements (comme des ricochets et des associations d’idées chers aux surréalistes, à Roussel et à Duchamp), caractérisent l’état d’esprit propice à la création et à la « saisie » des signes infimes qui se nichent dans les événements… L’énigmatique polyèdre de la Melancolia de Dürer, qu’Anne Deguelle dédouble dans une installation, offre une dernière clé de lecture. Tandis qu’une étoile noire traverse le ciel, annonciatrice des catastrophes à venir, l’allégorie de la mélancolie abandonne à ses pieds les outils de la science moderne, pour se recueillir. Le retour à l’équilibre cosmique passe par une mise en suspens de nos activités, et le ré-enchantement du monde par un moment de réflexion… Ainsi, la mélancolie, c’est ce temps de pause qui se trouve à la racine de toute pensée et de tout geste créateur. C’est un acte de méditation où l’on en vient à reconsidérer notre place dans le monde, aussi infime soit-elle, et sa fragilité substantielle.

François Salmeron
Critique d’art membre de l’AICA-France
Chargé de cours aux Universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Paris 8 Saint-Denis
Co-directeur de la Biennale de l’Image Tangible

1 « Pouvez-vous dire quelle a été la rencontre capitale de votre vie ? Jusqu’à quel point cette rencontre vous a-telle
donné, vous donne-t-elle, l’impression du fortuit ? Du nécessaire ? » Questionnaire d’André Breton et Paul Eluard dans la revue Minotaure, numéro 3, éditions Albert Skira, 1933.
2 Le Journal de Pontormo, édité et commenté par Jean-Claude Lebensztejn, revue Macula n°5/6, 1979.
3 Jean-François Lyotard, La Condition postmoderne, Editions de Minuit, Paris, 1979.
4 Roland Barthes, La Chambre claire, Chapitre 10, Chapitres 18-19, Gallimard, Paris, 1980.

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Le Tapis de Sigmund, Anne Deguelle, 2018
Compte rendu du projet Le tapis de Sigmund ayant bénéficié du Soutien pour le développement d'une recherche artistique du CNAP, 2010

Intégrant souvent dans mes oeuvres les icônes du passé tant littéraires qu'artistiques, j'ai été amenée à reconsidérer l'objet iconique de Sigmund Freud, le divan et le tapis oriental au point noué dont il l'avait recouvert.
Ce type de recherche nécessite la consultation de nombreux documents et des déplacements ou des séjours sur les lieux concernés pour y découvrir des indices que j'incorpore ensuite à mon travail sous forme de photos, vidéos, dispositifs.
Il s'est avéré que je devais me rendre au musée Freud de Londres pour y voir le divan "in situ" et consulter la documentation disponible, puis à Vienne dans le lieu où Freud avait vécu la presque totalité de sa vie, devenu lui aussi musée et centre de documentation.
J'ai alors sollicité le dispositif d'aide pour le soutien à la recherche.
J’ai pu lors de ces séjours faire plusieurs découvertes éclairantes pour ma recherche, dont l'influence de collectionneurs et historiens d'art tels que Wilhelm von Bode sur le statut des tapis d'Orient dans l'art européen. Des écrits de cet historien figurent dans la bibliothèque de Freud.
Cette étude m'a conduit à mesurer le rôle du décoratif dans cette création textile, ses liens ancestraux avec le langage, sa picturalité, son influence sur l'art moderne et contemporain.
Ainsi, j'ai pu présenter en 2011 au Freudmuseum de Londres –musée qui depuis son ouverture présente des artistes contemporains- une grande installation montrant pour la première fois la collection de tapis orientaux de Freud conservée dans les réserves du musée.
Le Tapis de Sigmund fut également exposé à Paris, à la Bibliothèque Sigmund Freud (2010) et à la galerie Dix9 (2012), puis au Musée départemental du Textile du Tarn (2012).
En 2013, il est réactivé dans le cadre de "Ulysses , un itinéraire d’art contemporain" (Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur), exposition « Egarements » au Château d’Avignon.
Le portfolio « Le Tapis de Sigmund » est entré dans les collections de la Bibliothèque de Yale aux Etats Unis et dans celle de la BNF. Il est actuellement présenté dans l’exposition « Freud on the couch_Psyche in the book » successivement au Center for Book Arts à New York, au Minnesota Center for Book Arts à Minneapolis et The Center for the Book à San Francisco.
Un catalogue a été coédité par le Freud Museum London et Archibooks en 2011, ainsi qu’un numéro de la revue "Semaine" (Les Presses du Réel, 2012).
Depuis cette oeuvre a fait l’objet d’une commande du Mobilier national « a dream in a carpet » et prendra la forme de deux réalisations en dentelle, l’une en dentelle du Puy et l’autre au point d’Alençon.
Par ailleurs ce travail a fait l’objet d’une étude dans un ouvrage de Joanne Morra consacré à l’art contemporain dans le cadre des musées Freud à Londres et à Vienne Inside the Freud Museums, History, Memory & Site-Responsive Art, éd. I. B. Tauris, 2017 et l’oeuvre « Composite 8 Freud-Holbein » a été reproduite sur la couverture du livre de Jean Michel Rabaté Introduction to Literature and Psychoanalysis, aux éditions Cambridge University Press au Royaume Uni, 2014.

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Un observatoire introspectif des mondes - Marc Bembekoff

Surplombant la ville de Los Angeles, le planétarium du Griffith Observatory propose un spectacle intitulé Centered in the Universe (littéralement «  Au centre de l’univers ») qui pose des questions aussi fondamentales que la place de l’homme dans l’univers – qui est-il, d’où vient-il ?
Immortalisé par Nicholas Ray dans une scène de Rebel Without a Cause (La fureur de vivre, 1955), ce théâtre de tous les possibles devient la métaphore d’un cosmos dont nous ne soupçonnons qu’une infime partie. Tout comme les personnages incarnés par James Dean et Natalie Wood – qui sont à la recherche d’un sens à leur existence dans une adolescence tourmentée, entre affrontements de gangs et autorité parentale stérile – le spectateur du Griffith Observatory se retrouve dans des conditions propices à une forme d’introspection : les fauteuils de ce cinéma sont orientables, et permettent quasiment de s’allonger. Ou comment passer d’un monde clos à l’univers infini.On retrouve cette même position dans le cabinet de Freud. Le célèbre divan sur lequel le psychanalyste recevait ses patients leur permettait de s’allonger sur un tapis qashqai du 17e siècle. D’échelle différente, le dispositif semble finalement le même : si la représentation du ciel étoilé du Griffith Observatory se trouve en hauteur face au regard du visiteur, cette même représentation, chez Freud, vient envelopper le sujet, dans une matérialité soyeuse et confortable. En effet, le tapis qashqai recouvrant le divan reproduit le schéma d’une constellation d’étoiles, motif souvent privilégié par ce peuple nomade de la région iranienne de Shiraz. Comme un miroir en laine douce reflétant le ciel, ce tapis positionne l’homme dans le Cosmos. On assiste ici à une forme de mouvement à double révolution, entre introspection du sujet et extrospection vers un univers infini que vient matérialiser ce tapis. Bien que la Californie semble loin des plaines désertiques d’Iran, il paraît opportun de dresser des parallèles entre ces deux civilisations, la scène artistique américaine – et encore plus précisément californienne – étant fortement marquée par une mystique ancestrale à laquelle le peuple qashqai participe grandement. Au-delà du film de Nicholas Ray, bon nombre d’artistes de la côte ouest n’ont eu cesse de puiser dans la symbolique de l’Asie centrale, dans une volonté affirmée de repenser notre rapport au monde. L’apport des recherches de Sigmund Freud et sa psychanalyse ont évidemment opéré comme un filtre déterminant dans ce positionnement artistique. Ainsi, les expériences sensorielles et cinématiques des années 1950 et 1960 s’inscrivent dans cette histoire. En 1957, pour le planétarium Morrison de San Francisco, Jordan Belson collabore avec le musicien Henry Jacobs pour créer une série de spectacles Vortex alliant images et son. Les images abstraites des films de Belson ne sont pas sans rappeler certains des motifs géométriques colorés élaborés par les Qashqai. Ces formes opèrent ici comme des mantras menant le spectateur vers un univers autre, aux confins de l’inconscient. En axant ses recherches sur le tapis qashqa'i du divan freudien, Anne Deguelle révèle le coté mystique de cette culture ancestrale et la manière dont celle-ci, via Freud, a rejailli sur certaines formes de création modernes et contemporaines. Les images Composites (2010) de l’artiste décortiquent ainsi les motifs abstraits des tapis, achetés par Freud de son vivant, qui sont juxtaposés à des œuvres « occidentales ». Le memento mori du crâne anamorphosé des Ambassadeurs d’Holbein, ou encore le portrait de John Giorno endormi et filmé par Andy Warhol dans Sleep sont mêlés à des détails de tapis qashqa'i, ce qui en fait ressortir davantage leur symbolique et leur force formelle. En jouant habilement avec ces formes, et en en proposant une mise en espace spécifique pour le Freud Museum, Anne Deguelle s’inscrit dans une arborescence qui permet au visiteur de S’orienter – pour reprendre le titre de cette installation de l’artiste de 2001 – dans une cosmogonie complexe où se rencontrent fortuitement diverses influences.

Marc Bembekoff est commissaire d'exposition indépendant, curator au Palais de Tokyo (Paris). En 2005, il a co-fondé le collectif Le bureau/ avec lequel il a organisé de nombreux projets : www.lebureau.tk

 


 

Voir Palerme et mourir - Philippe Piguet

Un principe de concaténation règle irrésistiblement le monde de la création. Question de modélisation et/ou de réaction. Raymond était fasciné par le génie inventif de Camille dont il enviait le succès populaire. Sous le coup de la représentation d’Impressions d’Afrique, Marcel emprunta à Raymond la mécanique fondatrice de son grand oeuvre. Camille Flammarion, Raymond Roussel, Marcel Duchamp : depuis plusieurs années déjà, Anne Deguelle ne cesse de les poursuivre pour tirer de leur fréquentation matière à sa démarche.
S’il fut un temps où, pistant l’auteur de La mariée mise à nu par ses célibataires, même, elle a démontré que c’est sur le modèle structurel de l’usine de fabrication de la Bénédictine à Fécamp que Duchamp a conçu son oeuvre, en 2005 elle s’en est allée passer une dizaine de jours en Sicile sur les traces de Raymond Roussel. On le sait, c’est au «Grand Hôtel et des Palmes» de la ville de Palerme que le prodigieux écrivain a mystérieusement fini ses jours, dans la nuit du 13 au 14 juillet 1933. Le choix de Palerme, sa détermination à ne plus vouloir en revenir et sa disparition, ce sont là autant d’éléments qui n’ont jamais été vraiment élucidés. Autant d’énigmes qui fascinent Anne Deguelle, non qu’elle aspire à jouer les détectives mais parce que son art relève d’une dialectique qui conjugue réalité et fiction à un point de fusion tel que l’un justifie l’autre, et vice-versa.
Dix jours durant, Anne Deguelle a donc erré à Palerme se laissant guider bien plus par une sorte d’intuition naturelle que par tout souci de reconstitution mémorable. Si elle a passé toutefois deux nuits dans la chambre 224 du Grand Hôtel en question, si elle s’est rendue sur la plage de Mondello vraisemblablement chère à l’écrivain, si elle est allée en repérage à l’hôtel Savoia où le jeune chauffeur de Roussel était logé, elle a surtout cherché à attraper toutes sortes de signes en équivalence au monde sensible de l’auteur de Comment j’ai écrit certains de mes livres.
Sans jamais tomber dans les travers d’une « roussélâtrie » de pacotille mais en écho subtil au monde poétique et imaginaire du poète-écrivain, Anne Deguelle a emmagasiné photos et vidéos de situations et d’images y référant. Ici, le motif de l’étoile, allusion à ce petit sablé de forme étoilée que Roussel avait rapporté d’un déjeuner chez Flammarion ; là, les noms de rues évocateurs d’une planète. Ici, une longue frise de marbre dessinant au sol les signes du Zodiaque ; là, le dossier d’une chaise au dessin en éventail d’une palme stylisée. A la façon d’un Georges Perec dont le « Cahier des charges de La Vie mode d’emploi » est un véritable trésor d’outils et de repères, de relevés et de notes, de tableaux et de croquis, soulignés, encadrés, caviardés, Anne Deguelle a constitué tout un monde d’indices instruisant à sa façon sur un mode dérivé le voyage palermitain de Roussel. Son dernier voyage. Voir Palerme et mourir. Est-ce là le message de Raymond Roussel ? Si oui, quel sens lui prêter ?
Comment l’appréhender à l’aune d’une oeuvre qui est elle-même une énigme ? Quel bout de fi celle tirer pour tenter d’y voir clair ? A ces interrogations qui taraudent l’esprit de tous les exégètes de l’écrivain, Anne Deguelle n’a pas l’intention d’apporter de réponses déterminantes. Elle se contente d’alimenter par ses images – photos et vidéo délibérément mêlées - le mythe roussélien contribuant
de la sorte à édifi er l’immense palimpseste de la mémoire. A l’opposé d’un scientifi que qui s’applique à mettre à jour le fonctionnement des mécanismes de l’objet qu’il étudie, Anne Deguelle s’efforce d’élargir la part mystérieuse de l’aventure ultime de Raymond Roussel de sorte qu’elle reste à jamais en l’état, c’est-à-dire défi nitivement opaque.
Quelque chose d’une analogie rapproche Le Grand Verre de Duchamp et la disparition de Roussel. Une même sorte de mystère les entoure qui leur confère une résistance à toute épreuve. La façon dont l’artiste a conçu son oeuvre et la résistance de celle-ci à ne pas vouloir se dévoiler, sinon à conduire ceux qui s’y collent à toutes les investigations possibles, fait écho à l’énigme de « La strana morte di Raymond Roussel » (l’étrange mort de R.R.) comme le titrait encore l’article de Mauro de Mauro paru en 1966 dans L’Ora, le quotidien de Palerme, 33 ans après l’événement.
Suicide ? Overdose ? Voire assassinat ? Le débat reste ouvert, excitant la curiosité des inconditionnels de l’écrivain. Après Michel Leiris en 1949, Marcel Duchamp en 1963 (arrivant à Palerme trente ans jour pour jour après Roussel) et Jean-Michel Othoniel en 1993, Anne Deguelle a fait à son tour le voyage. Le journal qu’elle en a rapporté et les images qu’elle en a faites sont une invitation à nous
entraîner dans les dédales d’une aventure qui se nourrit de son propre mythe.

Philippe Piguet, 9 mars 2008

 


 

Texte d'Emmanuelle Lequeux paru dans le catalogue de Maubuisson "Abbey Road" en 2005.

Un jour, une pluie d’étoiles est arrivée. Par la poste. Elles étaient serrées sous enveloppe, dans une soie noire. Dispersables au moindre mouvement. Cette poudre d’argent était accompagnée, dans le courrier, de lunes et soleils grignotés, de feuilles de bleu nuit : comme pour initier un enfant doux aux jeux de l’astronomie. Responsable de l’envoi, Anne Deguelle cherchait ainsi à signer (discrètement) « la plus grande installation au monde » : la fameuse éclipse du 11 août 1999, qui devait avoir lieu quelques semaines plus tard. La signer, pour la beauté du geste, sa minimale mégalomanie…
J’ai toujours gardé précieusement cette enveloppe, et me voilà aujourd’hui à nouveau, cette poudre sous les doigts, me replongeant dans l’univers de cette artiste du ténu et de sa luminosité. Comme si, dans cette enveloppe, il y avait une clef. Autre œuvre que je tourne et retourne entre mes mains : cette petite boîte de conserve, liée à si peu de choses elle aussi (à tant de colossaux mystères), où l’artiste a enfermé 36320 neutrinos : À cette seconde, 36320 neutrinos ont traversé cette boîte, est-il écrit. Hommage amusé à l’ancêtre Pietro Manzoni, qui fit conserve, dans les années 60, de sa Merda d’artista ; mais, surtout, tentative désamorcée d’attraper le monde, dans toute sa complexité. Et de garder conscience qu’il échappe, toujours.
C’est ainsi, par l’infime, qu’il faudrait aborder le rivage de cette œuvre. En tournant autour de ses microscopiques évidences, en énumérant ses très quotidiens mystères, en estimant ses grains de sables, comme Anne Deguelle elle-même compte les noms et les neutrons, ou dresse la liste d’appel des étoiles. Le processus, que l’on retrouve d’une exposition à l’autre, a la simplicité de tout geste poétique : il consiste à égrener. Ainsi, et même si le visiteur de son exposition de Maubuisson est confronté à de vastes installations et une floraison d’histoires, qu’il ne s’y trompe pas : l’essentiel, pour l’artiste, réside dans le rien. Aussi importantes que ses propres pièces, le bruit du vent et de l’eau sur cet ample domaine ; les souvenirs qui y flottent ; le souffle des noms.
Dans l’abbaye, deux systèmes de diaporama projettent ainsi sur le grand mur de l’ancienne grange les prénoms des sœurs qui vécurent ici. Elle en a recensé 118 : Blanche, Luce, Marguerite, Agnès, Guillemette, Venturine, mais aussi Louise-Hollandine, Gabrielle-Césarine, Pétronille, Mabille ou encore Milescente. À quoi se mêlent les prénoms des contemporaines responsables du lieu, accolés à leur lieu d’origine, comme antan. En s’approchant de cette pluie de haut-parleurs qui tombent du haut plafond, le visiteur les entend ainsi égrenés par des voix d’ailleurs. À commencer par Blanche… de Castille, créatrice du lieu et mère de saint Louis. Mais aussi Christine de Nouméa ou Virginie de Belleville, les contemporaines. Le nom : un identifiant ? Ce qui fige sur place, mais aussi ce qui ouvre sur tous les imaginaires. Une marque infime, mais aussi un tout. Ce qui fabrique l’être, et ce qui parvient si mal à le suivre dans ses méandres et ses évolutions. À Vitry, en 2001, Anne Deguelle avait créé une même litanie : Rudi, Ugo, Sirine, Yasmine, ou Miguel,… Il s’agissait alors de la liste des enfants nés dans la commune en l’an 2000. Manière, encore une fois, de nous livrer les modestes pages de l’Histoire de France, tout en disant l’énigme des individus. Elle développa également cette problématique dans une intervention publique effectuée à Gennevilliers, en 1998 : arrachant de vieilles photographies de mariage aux archives de l’ancienne mairie (devenue ce centre d’art, qui l’invita à exposer), elle les découpe, y sélectionne des visages, les agrandit pour en faire des affiches, ancrant la ville dans sa mémoire négligée, redonnant aux individus ce droit de cité que leur refuse la société du marketing. Parasitage en douceur de l’espace public…
Cette attention tendre et curieuse aux visages, on la retrouve dans ses différentes séries liées à la thématique de la « jumellité », qui l’a longtemps obsédée. Anne Deguelle a ainsi réalisé toute une série de doubles portraits d’enfants, destinés à devenir hommes et femmes célèbres : Gertrude Stein, Marcel Proust, Marcel Duchamp ou James Joyce. Leurs visages (identiques ?) se retrouvent en duel, l’un confronté à l’autre, du pareil au même. « Ce que je dis deux fois est vrai », simule l’artiste. Double : similaire, simulacre, faux et vrai semblant… L’artiste se souvient toujours de ce Gérard de Nerval griffant l’incipit de son livre d’un « Je suis l’autre » ; du « Je est un autre » de Rimbaud ; elle aime, aussi, à évoquer cette coutume Yoruba, établie chez les parents qui ont perdu un jumeau : ils emmènent l’enfant survivant chez un photographe, pour en faire un double portrait qui simule le couple de bambins assis l’un à côté de l’autre. Manière d’apaiser l’esprit du disparu, d’espérer qu’il ne tentera pas de ramener le survivant auprès de lui, le mort. Formes instables et in-certaines, qui mettent en doute ce que le langage et la photographie tiennent pour évidence… On en revient à cette conscience qu’a l’artiste de la réalité : volatile comme un gaz. Opacifiée comme une gaze.
À considérer cette série de jumeaux, il serait facile d’en conclure qu’il existe deux Anne Deguelle : l’une qui vit entre les étoiles et la voie lactée ; l’autre, attentive à l’histoire sociale des lieux qui l’accueillent, à la condition ouvrière, aux destins immigrés. L’une, qui serait réflexive, nimbée de concepts, fascinée par les écrits de Raymond Roussel ; et l’autre, toute générosité, ravie de partager son travail avec les enfants d’une école de Vitry-sur-Seine. Un « duo », donc ? Cette évidence ne lui siérait guère. Est-ce son art souriant de la digression, sa capacité à cheminer en coq-à-l’âne ? Anne Deguelle réussit à concilier tous ses personnages et toutes ses passions, pour construire une œuvre harmonieuse, à l’écart des chemins tout tracés : poétique parce que sociale, et sociale parce que poétique. Elle n’a définitivement rien de double. C’est plus complexe et plus touchant : elle est recto-verso. Et livre beaucoup de ses secrets quand elle avoue, comme premier choc esthétique, la Reddition de Breda par Velasquez, au Prado. Elle avait quinze ans, elle a « alors compris ce qu’était la peinture ». L’essentiel tient dans sa description du tableau : « une bataille, deux clans, un échange et une trouée, quelque chose qui se passe, et un univers s’ouvre ». Étonnant de voir combien, dans le moindre de ses mots, l’on retrouve ce même motif : où le langage travaille sa schizophrénie certaine ; où tout se situe à cet endroit, de la déchirure.
Mais revenons à cette vieille idée fixe et stellaire… Zhiba, Denebola, Kaffa, Étamin : des étoiles, Anne Deguelle connaît tous les noms arabes ; elle sait leur électricité, leur lumière si lente à nous parvenir, et peut les dénicher jusque dans les frontispices de certains livres, comme celui où Gérard de Nerval, encore, a laissé de sa main une étoile et un oiseau en cage, signés d’un « G rare ». Une pluie d’énigmes qu’elle décortiqua un jour dans une enquête quasi-policière pour la déployer quelque temps d’exposition en exposition. Tout en jeu de renvois et de mots, elle la perpétua notamment dans un superbe accrochage à la galerie Arnaud Lefèvre en 2000 : elle y avait dessiné en installation toute une constellation de signes, avec lapsus volontaires et glissements de sens autour de l’étoile rasée sur le crâne de Marcel Duchamp, des leçons d’astronomie de Camille Flammarion, et des Impressions d’Afrique de Raymond Roussel. Étoile : ce qui donne le repère, ce qui dit le lointain… Pleine de sa poudre argentée, cette enveloppe signataire de l’éclipse de 99 livre bel et bien des indices : elle s’ouvre sur cette brèche où travaille l’artiste, faille entre le monde et son idéal, le présent et son passé. Ces entités entre lesquelles Anne Deguelle se plaît à aller et venir.
Élevée à l’art surréaliste du lapsus, experte en glissements dans sa conversation comme dans son œuvre, l’artiste aime à jouer des mots comme des signes du réel : « difficile, quand on est obsessionnelle comme moi, de ne pas voir des signes partout », s’amuse-t-elle. Son art consiste ainsi avant tout à arpenter ce « Ministère des coïncidences » qu’évoquait Marcel Duchamp, un de ses « cobayes » esthétiques préférés. Une enquête autour du Grand Verre réalisé par le maître la conduit ainsi dans une manufacture de Bénédictine du XIXe siècle. Une usine étonnante, créée par un marchand de vin qui eut la lumineuse idée de retrouver le parchemin sur lequel se trouvait la recette de l’élixir des bénédictins. De cette histoire est né ce bâtiment, à la fois usine et musée, pastiche Renaissance-Baroque dont les vitraux racontent l’épopée qui inspire Anne Deguelle. Persuadée que Duchamp a visité le lieu où travaillaient de jeunes orphelines, et que l’on en retrouve des traces dans son grand œuvre, elle construit son propre travail autour de cette présomption, à travers notamment une installation de bouteilles de Bénédictine habillées de soie blanche. « Bien sûr, je n’ai aucune preuve. Mais ce qui est bien avec Duchamp, c’est qu’on peut toujours tout réinterpréter. L’essentiel n’est pas que cela soit vrai ». Frappée encore une fois par les coïncidences, elle présente d’ailleurs cette enquête à Maubuisson : de nouveau des jeunes femmes, de nouveau une abbaye, « de nouveau du blanc, de la virginité ».
Au fil des ans, Anne Deguelle a ainsi appris à plonger dans le passé pour le lire comme une constellation de sens et multiplie les interventions dans ce domaine. Elle aime parcourir au présent le destin de grandes figures de l’art, de Beuys à Duchamp, « histoire de comprendre comment on refaçonne l’histoire » – c’est ainsi que, de 1986 à 1996, elle enregistre d’année en année le passage du temps sur la nécrologie de Beuys arrachée à un Libération, son jaunissement progressif –. Elle aime, surtout, travailler au corps le lieu qui l’invite : nourrie d’in situ, elle ne peut se détacher des réalités qui l’accueillent, les occulter, les refuser. Au contraire elles infusent son travail, elles lui donnent énergie, elles lui construisent un inconscient. Poétique archéologie qui dit autant de nos temps présents que de leur passé. Au château de Chamarande, où elle était invitée en 2003 pour l’exposition Singuliers voyages, elle fait resurgir la figure de l’un de ses propriétaires, créateur du Bon Marché, Antoine Boucicaut. Fouillant dans Zola et son Bonheur des Dames, mais cherchant aussi les résonances contemporaines de ce passé, elle tente d’évoquer « cette grande épopée bourgeoise, commerçante, dont on vit aujourd’hui la queue de comète ». Quelques mois plus tard, à l’occasion d’une commande publique (à laquelle furent également présélectionnés Philippe Ramette et Felice Varini), elle sort des écrits quasi-illisibles des cartons des archives de l’Essonne : quelques mots de Cocteau, mais aussi des actes du XVIIe siècle, sorte de contrats passés avec les enfants pris en apprentissage. Ouvrant le lieu, au sens propre, par une grande porte transparente, elle y fait graver sur le verre ces écritures manuscrites qu’elle a découvertes.
Ni hasard ni coïncidence, l’artiste a utilisé un processus similaire pour Maubuisson. Demandant pour l’exposition à ouvrir le hall de l’abbaye, pour le rendre littéralement « traversant » en en modifiant l’architecture, elle y retrace le parcours RER qui la mène de Paris à Maubuisson. Toujours cette histoire du passage d’un univers à l’autre, toujours cette histoire de brèche, de palpitation, de respiration… Car c’est bien ce double mouvement que l’on retrouve au fil de ses installations de Maubuisson : inspiration, expiration. Comment se nourrir du monde et de ses histoires, comment l’oublier ?
E tant données : 1, les ruines d’une ancienne abbaye cistercienne bâtie au XIIIe siècle ; 2, un détail important ; c’est à cette même époque que le Purgatoire fut inventé. Nécessité pour l’Église de renouveler ses protocoles post-mortem ? Désir d’un brin d’espoir ? Réaction contre la dramatisation apocalyptique ? Adoucissement de la doctrine ? Peu importe. Lieu de l’entre-deux, le Purgatoire est alors décrété, avant même que le Concile de Trente ne renforce la présomption de son existence au XVIe siècle. La coïncidence n’a pas échappé à Anne Deguelle. Remontant jusqu’au Moyen Âge pour comprendre le monument où elle est invitée, elle découvre une abbaye destinée à recevoir et héberger de jeunes femmes fortunées destinées à prier, toute leur vie durant, pour aider les âmes enfermées dans le Purgatoire à en sortir.
D’emblée séparées du monde, elles vivaient sous la règle édictée par saint Benoît, ensuite durcie à Cîteaux afin de mettre ses adeptes et ces lieux définitivement hors de toute influence extérieure. Jusqu’au système hydraulique, extrêmement sophistiqué, tout a été pensé pour s’offrir l’autarcie, éviter la maladie, faciliter l’hygiène parfaite, l’alimentation. Bref, se couper du monde. Jusqu’à aujourd’hui, constate l’artiste, le lieu demeure un « îlot protégé de la modernité, coincé entre trois voies SNCF ». Une abbaye comme une sorte de paradis ? Resterait l’enfer de la réalité ? « Mais comment pouvaient-elles ainsi être en dehors du monde ? » s’interroge l’artiste. C’est une étrangeté complète : de quoi étaient faites ces existences, de quoi se nourrissaient-elles ?
Cette question, Anne Deguelle la travaille au fil de toute l’exposition. S’éloigner du monde, ou y demeurer ? S’en offrir la tentative, pour aussitôt revenir à son impossibilité. N’est-ce pas ce que dit tout simplement cet effet d’affolement qui s’empare de la caméra, dilatation et rétraction, quand elle tente de saisir l’éclipse solaire de 1999, qui tantôt apparaît dans toute sa parfaite rondeur, tantôt comme une simple tâche floue ? Comment demeurer, comme ce nénuphar qu’elle filme en guise de Vanité, vierge et immaculé – car, même plongée dans l’encre, cette fleur garde sa blancheur intacte : insensible, protégée – ? C’est parce qu’il est impossible d’échapper à la rumeur du monde que la pièce Au Mitan du lit, datant de 1995 et radicalement modifiée en 2003 aux Abattoirs de Toulouse dans l’exposition Les 20 ans des Fracs, est présentée sous cette forme à Maubuisson. Au départ, une œuvre très contemplative : comme un ciel tombé, un réseau électrique d’étoiles, protégées par un baldaquin translucide. Plus le visiteur s’approche, plus la vision devient trouble et imprécise. Pièce éthérée, évanescente, en référence à la Camera dei sposi de Mantoue mais aussi, bien sûr, « aux astrophysiciens qui disent que le réel ne peut être que voilé : il échappe toujours » ; et, surtout, une chambre, c’est-à-dire une camera – ce qui capte. Anne Deguelle y a donc placé, comme une obligation intime, un moniteur diffusant des images du 11 septembre, filmées à même la télévision, au ralenti. « On y voit le commentateur comme entre le sommeil et le plaisir, c’est très étonnant, raconte-t-elle. La pièce, dans son microcosme, était tellement indépendante, j’avais envie d’y faire passer les captations des bruits du monde. Tout comme dans les cloîtres, la rumeur du monde devait bien finir par arriver ». « L’abbaye qui abrite aujourd’hui l’exposition a d’ailleurs été détruite à la Révolution Française », rappelle-t-elle, comme pour renforcer ses dires.
Il ne faut donc voir aucun hasard, ni aucune frivolité, dans cette obsession que nourrit ici l’artiste pour l’eau et le vent. Forces de transition et de réconciliation, appels à la perméabilité, ils traversent le domaine comme ils traversent ses œuvres, charriant tout ensemble les humeurs de l’histoire et le désir de pureté, à la fois objectifs et idéaux : comme une musique – là encore, le titre de l’exposition, Abbey road, peut se lire davantage que comme un jeu de mots –. L’eau ne parvient peut-être pas à pénétrer le nénuphar. Certes. Mais elle sait le noyer.

1-Informations fournies à l’artiste par Liliane Durand-Dessert.


Emmanuelle Lequeux

 


 

Eric Suchère,catalogue Déduction, CAC Rueil-Malmaison, artothèque de Caen / CAC Gennevilliers, 1997

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Texte de Jacques Roubaud, déduction d'étoiles doubles, 1996

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entretiens

Emmanuelle Hamon responsable des expositions, Les Abattoirs Musée-Frac Occitanie, Toulouse, 2020
​« Anne Deguelle, la fascination du détail »
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Entretien avec Anne Deguelle par Caroline Coll-Seror, 2005


CCS : - Le titre de l’exposition que vous présentez à l’abbaye de Maubuisson : Abbey Road renvoie bien entendu au lieu lui-même mais aussi à la notion d’un cheminement…

AD : - Depuis que je crée des pièces – cela fait une vingtaine d’années -, mes œuvres ont toujours travaillé la question du lieu où elles sont présentées. Le titre Abbey Road s’est imposé subitement à moi et il faut le prendre dans sa littéralité.
Il fait aussi allusion à la pièce du même nom présentée dans l’exposition, au cœur de l’abbaye. Une quarantaine d’images restitue mes déplacements en RER entre mon atelier parisien et cet autre atelier temporaire qu’est l’abbaye. Ces images souvent contrastées, « collées » les unes aux autres enregistrent les variations de l’espace péri-urbain. Au-delà du Paris « carte postale », elles mettent à plat l’évolution du paysage urbain, ses hésitations, son va-et-vient entre urbanisme et campagne. Elles enregistrent aussi le changement des saisons.
Cette notion de déplacement dans le temps - et pas seulement dans l’espace - renvoie également à mon propre cheminement. L’exposition présente des pièces réalisées à dix années d’intervalle et démontre cette obstination à prendre en compte une interrogation sur les lieux d’exposition comme raccourci d’une interrogation plus vaste sur les systèmes ou les mécanismes de notre monde.
Abbey Road fait enfin référence à un album des Beatles devenu classique qui désignait lui aussi un atelier de travail : le studio d’enregistrement du même nom situé au n° 3 de abbey road. Le cheminement vers l’abbaye est aussi cheminement d’un atelier à l’autre…

CCS : - L’exposition se développe autour de trois thèmes : l’eau, le ciel, le féminin. Qu’est-ce qui a motivé ces choix ?

AD : - La forte présence de l’eau sur le site de l’abbaye et l’effet de saisissement éprouvé lors de ma première visite ont indéniablement infléchi ce choix. L’eau conduit le visiteur dès son entrée sur le domaine, elle l’accompagne sans relâche jusqu’à l’abbaye en un cheminement visuel et sonore alternant apparition et disparition jusqu’à s’engouffrer mystèrieusement sous les murs du bâti. Mais je ne savais rien alors des nécessités sophistiquées que cela impliquait…
Le ciel s’impose comme corollaire de l’eau et du cloître. Il se reflète dans les miroirs d’eau, sa géométrie dessine celle du carré du cloître qui, même s’il n’est plus visible aujourd’hui, n’en finit pas de nourrir notre préhension de ce passé. Le dialogue sous-jacent entre microcosme et macrocosme n’est pas si éloigné du questionnement contemporain des astrophysiciens autour de la mystèrieuse masse manquante de l’univers.
La documentation disponible sur l’histoire du site révèle qu’il s’agissait d’une abbaye de femmes. J’ai découvert l’importance de cette représentation féminine dans le monachisme. Le féminin agit comme une présence obstinée dans ces lieux avec en pointillé l’idée de quelque chose à sauver.
Il y a eu d’abord ces très jeunes femmes, issues de la noblesse et apportant une dot conséquente qui s’engagent dans cette vie de clôture jusqu’à leur mort. Que venaient-elles y faire ? A une époque où apparaît l’idée du purgatoire et où la notion de salut revêt une grande importance, les moniales étaient des intermédiaires, elles intervenaient comme médiateurs pour les autres. Ces cinq siècles d’occupation féminine et cistercienne sont placés sous le signe du sauvetage des âmes.
Après quelques désordres, lorsque les femmes réapparaissent à la fin du XIXème siècle, c’est encore avec le souci de sauver…les restes de l’abbaye. Aujourd’hui, les femmes encore animent ce lieu culturel, ce qui pose un nouveau questionnement et l’idée d’une autre forme de sauvetage.

CCS : - Comment ces thèmes se relient-ils les uns aux autres ? Y a-t-il un dénominateur commun ?

AD : - La lumière comme élément physique et, par effet de conséquence, spirituel, sert de fil conducteur.
Sans lumière, il n’y a ni couleur, ni peinture, ni monde. Cette lumière blanche est tout à la fois le moyen de notre connaissance et la condition de notre aveuglement. Car en réalité, nous sommes dans un noir profond, le soleil ne nous éclaire pas, il nous aveugle. Les éclipses sont intéressantes à ce propos, c’est pourquoi l’une d’elle ouvre l’exposition dans la grange aux dîmes.
Dans mon travail, il y a beaucoup de photographies et de projections lumineuses. Ces médiums sont présents dans l’exposition, ils agissent aussi comme métaphores de notre connaissance de l’univers. Le fait d’arrêter les photons conditionne l’apparition des images.
Installations, vidéos…, le blanc sera présent tout le long du parcours. On peut aussi percevoir cette présence comme une mise en boucle de la création de l’abbaye due à … Blanche de Castille.

CCS : - Photographies, vidéos, environnements, projections lumineuses, œuvres sonores… Comment comprendre la multiplicité des pratiques auxquelles vous recourrez ? Champ de recherches sur « l’image » ou moyens d’explorer les signes du réel ?

AD : - Tout d’abord tous ces moyens sont à la disposition de tous les artistes et bien d’autres sont à notre disposition, ce ne sont que des médiums. Personnellement je ne me définis ni comme photographe, ni comme vidéaste ou cinéaste, Toutefois, comme nous venons de l’évoquer, j’ai une prédilection pour tout ce qui touche la lumière, projection et éléments lumineux, lampes, néon etc. et la photographie dans sa forme traditionnelle est encore un enregistrement de la trace des photons dans l’espace.
Il y a ensuite. un souci d’incorporer le spectateur au centre du travail, par sa présence et ses déplacements dans ou autour de l’œuvre. Nous ne sommes plus depuis longtemps dans un rapport centré, frontal et idéal – l’œil du Prince -, nous évoluons au contraire dans l’univers de la fragmentation. Les installations permettent les déplacements et une approche fragmentaire de l’œuvre. Il devient acceptable de voir un moment de l’œuvre, sa vision ou son expérimentation parcellaire ne sont pas forcément une trahison mais s’apparentent au moment, et il y a beaucoup de moments possibles.

CCS : - Nombre d’œuvres présentées à l’abbaye ne peuvent-elles à la fois être perçues comme des témoignages – rendant compte d’un événement, d’un vécu ou encore d’une réalité sociale – et comme des images agissant poétiquement ? Comment articulez-vous ces deux aspects ?

AD : - Ma démarche prend appui sur deux nécessités. Le lieu qui intervient dans l’œuvre est d’abord lieu commun. Je l’entends à la fois comme territoire partagé et fondement d’un raisonnement. Dans la rhétorique du XVIIIème siècle, le lieu commun est, dans un discours complexe, l’articulation qui permet à tous de se retrouver. Il s’agit donc de pointer ce qui est là, simplement de l’éclairer et le seul fait de l’éclairer induit une sorte de ré enchantement. Il s’agirait donc d’une tentative de ré enchantement du monde. Ce ré enchantement traverse les œuvres d’art, cela nous le savons par expérimentation, mais il traverse aussi une parole ou un témoignage dit plus « quotidien ». La poésie n’est donc pas de mon fait, elle est présente en jachère.
Le travail de l’artiste n’est au mieux qu’un révélateur intuitif. J’assemble des éléments épars pour tenter d’en faire quelque chose de juste, notamment par rapport au lieu d’exposition, et quelque chose qui existe en soi.

CCS : - Quels rôles attribuez-vous à l’histoire et à la mémoire dans cette approche des lieux ?

AD : - L’histoire est un moyen, un outil pour décrypter mais elle est temporaire, sujette à variations suivant les préoccupations successives des époques. On parle alors de ré interprétation, de relecture. Il s’agit en quelque sorte de refaire le cheminement à l’envers, comprendre pourquoi telle version a été retenue plutôt que telle autre.
La mémoire implique une idée plus collective et plus poétique. Ce qui est encore plus troublant, ce sont les oublis, les amnésies, le manque. La fabrique de la mémoire comprend cet entrelacs des deux : il faut oublier pour mémoriser. Pour citer Jacques Roubaud1 : « c’est l’image de l’hésitation des étoiles à briller dans un ciel de mémoire ».

CCS : - Quel(s) rapport(s) cette mémoire entretient-elle avec le présent ?

Un souci constant puisque c’est la mémoire qui crée notre présent, qui l’engendre et le nourrit, réactivé ou réactif. Le déchiffrage de notre présent encore plus énigmatique que le passé, transite par la mémoire.

1. Jacques Roubaud, “Anne Deguelle. Déduction d’étoiles doubles”, die Raüber des Strandguts / les pilleurs d’épaves. Single Verlag, Berlin, 1998.

 
         
 

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bibliographie

2024
Marguerite Pilven, entretien, En roue libre avec Anne Deguelle et Walter Benjamin , autour de l’exposition L’arctique fantôme, Espace d’art L’AhAh#Moret, Paris (Lire le texte)

2023

Horizons olfactifs, catalogue, édition Fondation pour l’art contemporain 2022, Anne Deguelle, Portrait olfactif de M. Duchamp, p.36 et 37, et carnet d’exposition, reproduction p. 16
Henri Guette « Anne Deguelle, De l’Histoire de l’art aux Bains Douches », catalogue Aller voir et Laisser passer, centre d’art Jean-Collet, Vitry sur Seine, p. 26 avec reproduction
Annalisa Rimmaudo, « Anne Deguelle », notice


2022

L’ART PUBLIC CONTEMPORAIN, Toute une histoire, 1970-2020, Hervé-Armand Bechy, Edition art-public SARL; La Première phrase, Anne Deguelle, p.130-131
Mobilier National « 2021 une année en Images », Anne Deguelle Le Tapis de Sigmund, dentelle d’Alençon, 4 pages

2021
Centre d’art contemporain_MAGCP, Pom*Pompidou 41, Un même monde, AD « Paris/New-York », p.7

2020
Studio la Città, Album n°45-2020, La Musée 2, p15 à 17, photos Michele Alberto Sereni
​Fomo-vox, Marie de La Fresnaye « Art Paris, Promesse tenue, coups de cœur et inmanquables »
​Artaïs, « La Musée, une exposition à l’envers », Maya Sachw
​AIUTIAMO GLI ARTISTI. Catalogue vente enchères en ligne, lot 62, 63 , Vente Martini, Brescia, Italie #ProtègeTonSoignant, catalogue vente en ligne, Piasa p.108

2019
Parcours des Arts, n°58, avril-juin, Louis Gracian, ‘Les rituels de création’, A Deguelle, p. 24, reproduction
​Afiac, Histoire-histoires, catalogue, Emmanuelle Hamon (Musée les Abattoirs) interview Anne Deguelle, p 48 à 57
​Les Ateliers des Arques, 1988 – 2018, 2004 Cosmique Bled p. 105 à 110, éd. Un Autre Reg’art
​Artpress.com, Actualités, expositions, Mathilde Bardou, « Histoire(s), des artistes chez l’habitant », 30.9
​Cnap- allocation de recherche - lien
​Trésors de banlieue, Noël Coret, éditions Terre en vue
​La dépèche.fr, Rites & Tempos, Exposition, Villefranche-de-Rouergue, 8.4. 2019

2018
Anne Deguelle, Marcel Duchamp et la bouteille de Bénédictine, éd. Musée Calbet.
Le Printemps de septembre, Fracas et Frêles bruits, catalogue, « Anne Deguelle Les Mariées de Fécamp, p.26-27
Bras vif de Isabelle Garron, couverture Anne Deguelle, collection Poésies, édition Flammarion, tirage de tête avec jaquette dépliante
Picasso et les contemporains, Musée de Vence, éditions Tohu Bohu, pages Anne Deguelle texte et reproductions p.56 à 59
Freud on the couch : Psyche in the Book, catalogue, éd center for book arts, New York, Minnesota center for book arts, San Francisco center for the book, p. 22
186 feuilles, catalogue, Collection de dessins et Photographies, éd. galerie municipale Jean-Collet, Vitry-sur-Seine, p.79
Catalogue de la Collection du Frac Normandie Caen 2002-2014, éd. Dilecta, texte de Frédéric Emprou, p. 200, 201

2017

Joanne Morra, Inside the Freud Museums, History, Memory & Site-Responsive Art, éd. I. B. Tauris, p.42 à 47, reproductions p. 44, 45
Angeli & Artisti, uno stuolo di Angeli contemporanei ha scelto di vivere in Argentina, Bellavite editore, p.222
Être pierre, catalogue, édition Musée Zadkine Paris Musées, texte de Noëlle Chabert, p.36, 63,136
Imago Mundi, France: Instant présent, Antiga edizioni, p.160-161
Sans Peinture, Nicolas Pesquès, éd. L’Atelier contemporain, p.15, 49, 60 à 66
Parcours des Arts, Marie Claudel-Dumet "Villeneuve-Tolosane, Le Majorat. La mémoire prise la main dans le sac », janv-mars 2017, n°49, p.28

2016
Anne Deguelle Arctique Fantômes, livre d’artiste, texte Geneviève Breerette, édition galerie Mansart, Paris
Au plus près du réel, "Anne Deguelle, le réel approché",  plaquette, éd. les Abattoirs-Frac et Le Majorat, p.4
Cahier des résidences, catalogue, Laurent Subra "Anne Deguelle, la transparence double" p 22 à 27, éd. Musée / centre d'art du Verre, Carmaux
Agenda de l'art contemporain Midi-Pyrénées, juillet-décembre, Le Majorat, p. 69
Tram, mai-août n°33, La Terrasse n°20, Anne Deguelle Icare # I care
Azad Asifovich Anne Deguelle ¿ Rétrospective, Galerie Nivet-Carzon
Biennale de Gonesse, Affinités électives, Anne Deguelle _ Arctique fantômes
Mémoires de livre, galerie Dix9, p.4

2015

Parisart, François Salmeron, 8+/-2, Galerie Mansart, Paris 3e
Regards d’artistes sur l’écriture, SOON, Galerie Dix9
Artothèque du Lot, acquisitions 2014, catalogue, Anne Deguelle p.7, édition département du Lot
Monument à Georges Perec, livre-catalogue, éditions in-extenso

2014
Un nouveau festival, édition médiation Centre Pompidou_direction des publics, p.4
Beaux-arts magazine, Guide des expositions de l'été, L'Art dans les Chapelles, p.44
Catalogue L'art dans les chapelles, 23e édition, Anne Deguelle, Mélancolia, chapelle N-D de Joie, Le Gohazé Saint-Thuriau
Lux, Le Fresnoy, plaquette d’exposition, commissaire Michel Nuridsany
L’Humanité, Maurice Ulrich, La lumière, le souffle, la création, mardi 23 décembre
Mon Nord Pas de Calais, Exposition Lux, Les constellations d’Anne Deguelle, novembre
Introduction to Literature and Psychoanalysis, Jean-Michel Rabaté, éditions Cambridge University Press, Royaume Uni, couverture Composite 8, Freud-Holbein, 2010
Quotidien de l'art, n°673, Emmanuelle Lequeux, Anne Deguelle fait réapparaitre La Disparition, p12, 19 sept

2013
Dispositif 2, recherche artistique 2001-2013, édition du CNAP, Anne Deguelle, entretien, p.9
Catalogue ÉGAREMENTS, édition SilvanaEditoriale / Château d'Avignon, p. 124-125
Connaissance des Arts, Elisabeth Védrenne, juillet-août, "Egarements, Saintes-Maries-de-la-mer" p.126
Semaine hors série Ulysses n° 24, éd. Analogues, Egarements château d'Avignon, Véronique Baton et Agnès Barruol, p.5, p.7

2012
Artaïssime, Les Rencontres d'Artaïs: Anne Deguelle Le Tapis de Sigmund, n°3, janvier-avril, p.13
CNED, arts plastiques, Terminale, Ministère Education nationale, p. 38 et 382
Donatien Rousseau, Chroniques iconoclastes II, "Nouer, dénouer...Anne Deguelle", éd. Le bleu du Tarn, p.30-31
Actualité Poitou-Charente, Jean-Luc Terradillos, "Anne Deguelle, Radegonde à Chinon", n°98, p.37
Photofolies 2012 l'envers du décor, Sylvain Lagarde, "VIII. Anne Deguelle: l'envers du récit".octobre.
Centre presse, Villefranche-de-Rouergue, "l'envers du récit d'Anne Deguelle", p.19, 6 octobre
La Nouvelle République, Chinon exposition, "l'art contemporain réveille Sainte Radegonde", 18 juin, p.21
Art press, Dominique Baqué, la photographie, p 88, mai, n°389
Beaux-arts magazine, expositions/International, Londres Freud Museum, Anne Deguelle, 331-janvier, p.142
Parcours des Arts, Dominique Crébassol, “Anne Deguelle, les motifs sur le tapis”, n°30, avril, mai, juin, p.23
Le Tarn libre, Donatien Rousseau, "Nouer, dénouer", avril, p.11
La dépêche du midi, "Musée, les tapis de Freud interprêtés par Anne Deguelle", 30 mars
Télérama, Sortir, Bénédicte Philippe, “Anne Deguelle, le tapis de Sigmund”, 8-14 fèvrier , sommaire et p.32
Amateur d’art par Lunettes rouges, Marc Lenot, ”Anne Deguelle galerie Dix9”, blog.lemonde.fr, 11 fèvrier

2011
Corps fut de Isabelle Garron, couverture Anne Deguelle, collection Poésies, édition Flammarion
Beverly Knowles "Anne Deguelle at Freud Museum", http://beverleyknowles.com/category/diary/
Le tapis de Sigmund, Anne Deguelle, catalogue bilingue, édition Archibooks, textes de Yvan Poulain, Marc Bembekoff, Anne Deguelle
Semaine 44.11, Anne Deguelle Sigmund's rug, bilingue, éditions Analogues, textes de Yvan Poulain, Anne Deguelle
Art press n°384, décembre, Mondovision, Anne Deguelle Freud Museum Londres, p.12
Paola Nicita "il mitto del Viaggio in Sicilia" in La Republica 25 janvier
Beaux-arts magazine, Exhibitions France, "Bibliothèque Sigmund Freud, Anne Deguelle", janvier et février 2011, p.138 et p. 128

2010
Beaux-arts magazine, Exhibitions France, "Bibliothèque Sigmund Freud, Anne deguelle", décembre p.136
Paul Ardenne, in Art press, « phase zéro galerie Serge Aboucrat », janvier, p. 86 reproduction
Beaux-Arts magazine, Exhibitions, « centre culturel Max Juclier, Anne deguelle », mars, p.138

2009

Ossip’studio, Musée Zadkine, texte de Noëlle Chabert, éd. Paris musées, p. 12,15-16, 20, 61-62-63
Faire part 2009, revue littéraire, photographies pour Nicolas Pesquès
Ligne à ligne, catalogue, Galerie nationale d'Indonésie, curator Michel Nuridsany

2008
Philippe Piguet, in Photographie nouvelle, "Mourir à Palerme" extrait, mai-juin, p.29
Claire Guillot in Le Monde, "Anne Deguelle, Galerie Dix9", 10 mai, p.21
Bénédicte Philippe in Télérama Sortir, "Grand Hôtel et des Palmes", 11 juin, p.27
Valérie de Maulmin in Connaissance des Arts, "la quadrature du cercle", juillet-août, p.144
L'Art à ciel ouvert, commandes publiques en France 1983/2007, éd. Flammarion, p.89, 236
L'art contemporain dans les espaces publics, Territoire du Grand Lyon 1978/2008, éd. La BF15, p.26, 190, 227
Semaines n°09, éditions Analogues Semaine 46.07, Anne Deguelle R/R, Musée Calbet 
Epreuves du Mystère, éd. Ereme,  ouvrage collectif avec Jean-Michel Alberola, Pierre Buraglio,  Philippe Cognée,  Marc Couturier, Anne Deguelle, Sylvain Dubuisson,  Yazib Oulab, Emmanuel Saulnier, Raphaël Thierry, Arnulf Rainer, Bill Viola, Simon Hantaï, Carole Benzaken

2007

Catherine Huber in Flashebdo,Deguelle,Roussel,Duchamp et les autres, p.6, 21novembre
Parcours #2, catalogue, Collection du Musée d'art contemporain du MAC/VAL
Anne Deguelle, “Le Journal de Palerme”, éditions Bookstorming, Paris
Semaine 46.07, “Anne Deguelle R/R, Musée Calbet Grisolles”, édition Analogues
Yann Le Chevalier, in Parcours des Arts n°12, “Anne Deguelle, de la poésie sinon rien”, p.8-9
Yann Le Chevalier, in Parcours des Arts n°12, “La quête de R/R”, p.22
Les carnets de l’auditorium, “exposition de vidéo contemporaine Anne Deguelle”, p.6
Semaine 31.07, “Hospitalités Genius Loci, Musée Zadkine Paris”, édition Analogues, p.1-2
L’Été photographique de Lectoure, ”Anne Deguelle, Olivier”, édition Centre de Photographie

2006
Noëlle Chabert, “Le jardin du Musée Zadkine” in Patrimoine (jardins) & création contemp., Filigranes Éditions, p.30 et 32
Caroline Coll-Seror, “Artistes: quels regards sur le patrimoine” in Patrimoine (jardins) & création contemp., ,, p.26 et 27
Natacha Wolinski , “Panorama” in Beaux-Arts magazine, “Présences cisterciennes”, mars n° 261, p.34
Parcours des Arts, “Anne Deguelle, les doubles vies”, novembre-fèvrier n°5, p. 15
René Duran, in La dépêche du midi, “Rodez, circuit dans la ville”, 15 fèvrier
Art press, “Exporama”, n° 319 janvier, p.9
Beaux-Arts magazine, “les expositions à voir en France, Musées et Centres d’art”, janvier p. 124, fèvrier p.

2005
Christophe Lefévre in Le Parisien, “un nouveau regard sur l’abbaye de Maubuisson”, 6 octobre
TRAM, art contemporain Ile de France,”Abbaye de Maubuisson abbey road “, septembre-décembre p.5
Céline Leturcq in Art 21, “Abbey road Anne Deguelle“, décembre n°5, p.62-63
Maurice Ulrich, in l’Humanité, “la mémoire de jeunes filles recluses, Anne Deguelle..”, 29 novembre, p.18
Le journal des Arts, “calandrier, musées”, 7 - 20 octobre, p. 28
Beaux-Arts magazine, “les expositions à voir en France, Musées et Centres d’art”, octobre p.156, nov. p.138, déc. p.124
Art press, calendrier, “Saint-Ouen-l’Aumône, Abbaye de Maubuisson”, n°316 octobre, p.96
Pierre Causse, in DS, “Anne deguelle - Abbey road”, novembre 2005, p. 23
Frédérique Chapuis, in Télérama Sortir n°2909, “Art”, 12-18 octobre, p.13
Julie Boukobza, in l’Officiel, “l’agenda d’Octobre”, p.56
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in Neues Museum Weserburg Bremen, Programm, “Anne Deguelle, X/Beuys”, janvier-fèvrier
Anne Deguelle, Cosmique bled, catalogue, éd. Ateliers des Arques, fèvrier, textes de N. Chabert, S. Carrayrou, A. Birnbaum

2004
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Philippe Piguet, in l’Oeil, “carte blanche à Anne Deguelle”, décembre, p.128, 129
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Collection, édition du FRAC Haute-Normandie
in Neues Museum Weserburg Bremen, Programm, “Anne Deguelle, X/Beuys”, Novembre-décembre
in Neues Museum Weserburg Bremen, Programm, “Anne Deguelle, X/Beuys”, Septembre-octobre

2003
in Neues Museum Weserburg Bremen, Programm, “Anne Deguelle, X/Beuys”, Novembre-décembre
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2002
Beaucoup trop alambiqué, catalogue, textes de Anne Deguelle, édition Villa Vincelli, Fécamp
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2000
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Mois de la photo à Paris Patrick Roegiers, édition Paris audiovisuel et M EP, Paris, novembre, p.75, 234 à 237 Paris 3D, texte de Françoise Reynaud, Musée Carnavalet, Paris, édition Paris-Musées, octobre
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Michel Guerrin, in Le Monde, “l’intime éloigné, le réel approché”*, 12-13 novembre, p.26
Emmanuelle Lequeux, in Aden-Le Monde, “Anne Deguelle: lemonde par digressions”*, 1-7 novembre, p.24
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Natacha Wolinski, in Beaux-Arts Magazine, “Paris sous tous les angles”, novembre, p.84 et 87*
Yannick Mercoyrol, in Scherzo, “Réflexions Anne Deguelle/ Nicolac Pesquès”, n°11 octobre, p.93-94

1999
Geneviève Breerette, in Le Monde, “Images incertaines,..” 17-18 octobre, p.30
Nicolas Juillard, in Le Temps (Suisse), “A. Deguelle se joue des reflets”, 22 octobre
Philippe Régnier, in Le journal des Arts, “Que voir en Suisse, une sélection d’expositions”, n°91, 22.10, p.19
Véronique Bouruet-Aubertot, in Beaux-Arts Magazine, “Expos, le tour des galeries”, novembre p. 44
Emmanuelle Lequeux, in Aden, “A. Deguelle, galerie A. Barrault”, 3-9 novembre
Fabienne Fulchéri, in Technikart, “expos”, octobre, p.119
Emmanuelle Lequeux, in Aden, “Paris-photo” , 17-23 novembre, p. 31
Réflexion, texte Nicolas Pesquès, oeuvres A. Deguelle, éditions du Limon, juin
Michel Menu, in catalogue Demeures, Musée Zadkine, Paris, juin
Guy Schraenen, in plaquette Anne Deguelle, Position 53°4’26”N, 8°49’8”E, avril, Institut Français, Breme
Luc Vezin, in Beaux-arts Magazine, “Demeures d’artistes”, septembre p. 38
Yves Jaeglé, in l’Express, “Libres demeures”, 19 aôut, p. 32
Laurent Rohr, in Un, deux, quatre, “Entre opacité et transparence”, janvier, n°177
Eva Teixidor Aranegui, in Levante “Anne Deguelle, la imagen duplicada”, 15 janvier, Valencia

1998
Ruben Ponsoda Toro, in The interactive factory, “Anne Deguelle, estrellas dobles”, 30 décembre, Valencia
A. Dagbert, in Artpress, “Anne Deguelle, Gennevilliers”, juillet, p.VIII
Gennevilliers magazine,”la mémoire à l’épreuve, Galerie E. Manet”, n°75, mai, p.26
Noëlle Tsapas, in La voix populaire, Gennevilliers, “les gennevillois s’affichent”, n°2223, 6-12 mai
Noëlle Tsapas, in La voix populaire, Gennevilliers, “Photos à l’affiche”, n°2224, 13-19 mai
Art press, hors série 19, spécial Techno, “a riveder le stelle”, p. 178
C. Cazalé, in Cargo, “Anne Deguelle, rumeur d’amour”, printemps-été
J. Lingaard, in Aden, “Anne Deguelle, Gennevilliers”, 13-19 mai
La Montagne, “à Felletin, pylône en habit de lumière”, 14 juillet
Le Journal des Expositions, “Envoi: Anne Deguelle”, mai-juin
M. Ernoult-Gandouet, in L’Oeil, ”Anne Deguelle, artothèque de Caen”, janvier
Christian Gattinoni, in Arts croisés, “Pulsions,images et légendes”, fèvrier-mars
Eric Suchère, in catalogue Les pilleurs d’épaves, édition Single Verlag, Berlin
Jacques Roubaud, in catalogue ,, ,, “Anne Deguelle, déduction d’étoiles doubles”
M. Ernoult-Gandouet,in L’Oeil, ”Anne Deguelle, artothèque de Caen”, janvier

1997
E. Suchère,L. Durand-Dessert,J. Roubaud,in catalogue A.Deguelle, déduction, éd.Caen Gennevilliers Rueil
H. Mikaeloff, in catalogue Produire Créer Collectionner, Caisse des dépôts et Consignations, éd. Hazan
J.C. Vergne, in le journal de l’exposition, n°3, “interview Anne Deguelle”, FRAC Auvergne, septembre
X. Alexandre, in Ouest-France,”Les étoiles doubles d’Anne Deguelle”, 13 décembre
in La Montagne, “la vérité photographique et son double”, 17 septembre
F. Maillet, in Beaux-Arts, “Odeurs de l’art”, Août
J. Caumont, in journal de l’exposition Odeurs, une Odyssée, Passage de Retz, Paris, Juillet
F. Viguier, in catalogue Du ciel à la terre, Musée Ingres, Montauban, juin

1996
Éric Suchère, in plaquette Anne Deguelle,diplopies, Galerie Isabelle Bongard, Paris, octobre
Elisabeth Védrenne, in Beaux-Arts, “le mois de la photo”, novembre
Exposhopping, in Technikart, novembre
Jacques Jouet, in catalogue Passeurs de lumière, Paris, “Anne Deguelle”
Jacques Roubaud, in catalogue Les pilleurs d’épaves, Berlin, “Anne Deguelle, déduction d’étoiles doubles”
Jörk Rothanel, in Neue bildende kunst, “ Die raüber des strandguts”, octobre
Biel Amer, in Diario de Mallorca, Espagne, “los trucos de la memoria”, 9 fèvrier
Stéphane Doré, in Le journal des expositions, “Anne Deguelle, galerie I. Bongard, Paris”, mai-juin
J.B. Para, in Europe, “semer le trouble et les étoiles, Anne Deguelle”, mai
Johanna Drucker, in The journal of artists’ books, “Ephemeral as thougt, Sixtus Editions”, printemps
Philippe Piguet in l’Oeil, “ateliers d’artistes”, mai-juin

1995
Caisse des dépôts et Consignations,in catalogueCarnet d’un mécène n°6, “A. Deguelle,dans le mitan du lit”
Exporama, in Art press, n° 208, décembre
Exposition en revue, n°4, automne, “Anne Deguelle”, p.164
Catalina Serra, in El Pais, Espagne,”El otro lado”, 13 novembre
Nicolas Pesquès, in catalogue Anne Deguelle, Cahors, novembre
Philippe Piguet, in l’Oeil, “Anne Deguelle”, juin
Une collection, catalogue, Centre culturel, Limoges
Marielle Ernould-Gandouet, in l’Oeil, “Anne Deguelle”, janvier-fèvrier
Marie-Michèle Cron, in Le Devoir,Canada, “voyages divers”, 25 fèvrier

1994
Far Niente, livre d’artiste, éditions Isabelle Bongard, Paris
Emmanuelle Gall, entretien, in Le Journal des Expositions, fèvrier
Mo Gourmelon, in Beaux-Arts, “Les doubles d’Anne Deguelle”, mars
Luc Vezin, in InfoMatin, “Vassivière, une nature pleine d’artifices”, 11 mars
Michel Nuridsany, in Le Figaro, “Cinq artistes dans une île dont Anne Deguelle aussi à Paris”, 29 mars
Anne Dagbert, in El Guia, ”île,terre,eau,ciel”, avril
“X/Beuys”, in catalogue Joseph Beuys, édition Centre Georges Pompidou, Paris
Pierre Giquel, in catalogue “île, terre, eau, ciel”, Centre d’art contemporain de Vassivière
Exporama, in Art press, n° 191, mai
Claire Peillod, in catalogue Récoltes, Centre d’arts plastiques de Villefranche
Patrick Beurard, in catalogue Anne Deguelle, commande publique Lycée de Saint-Priest

1993
Anne Dagbert, in Anne Deguelle, plaquette d’exposition Galerie Yves Le Roux, Montréal
René Viau, in La Vie des Arts, “Anne Deguelle, la vérité et son double”, Canada, septembre
Valérie Lamontagne, “photo opportunity”, in Hourr, 2-8 septembre
Marie-Michèle Cron, in Le Devoir, ”Ces espaces qui s’incarnent aussi”,25 septembre
Stéphane Aquin, in Voir, “Anne Deguelle”, 16-22 septembre
Chrystèle Burgard, in catalogue d’une rive l’autre, entretien avec Anne Deguelle, Valence
Chrystèle Burgard,Danièle Vilas-Lortholary,in A propos de n°14, “d’une rive l’autre,A. Deguelle”

1992
Pierre Giquel, in Art press, n° 167, mars
Pierre Giquel, in Artefactum, n° 43, avril-mai
"Fundamental achter glas", Cees van der Geer, in Haagshe Courant, La Haye, avril

1991
Hervé Gauville, in Libération,11 avril, “Anne Deguelle à Castres"
Philippe Piguet, in La Croix, 21/22 avril
Anne-Christine Dray, in Regard Expo,"Anne Deguelle, histoire de galerie", mai
Philippe Piguet, in L'Œil, "Castres et Paris, Anne Deguelle",mai
Bruno Jaubert, in Gazette Drouot, 3 mai
Daniel Dobbels, Stéphane Carrayrou,catalogue Anne Deguelle, Centre d'Art Contemporain de Castres
Luc Vézin, catalogue Anne Deguelle, Galerie d'Art et Essai, Paris
Rubrique "Expos", Françoise Bataillon, in Beaux Arts Magazine, mai
Rubrique "À ne pas manquer", Luc Vezin, in Glamour, mai
"Anne Deguelle, perturber l'image", Françoise Sieffert, in Artension, mai

1990
Anne Dagbert, in Art press, “ A. Deguelle, Crédit Local de France”, n° 145, mars
"Approche d'un monde blanc", Stéphane Carrayrou, in Kanal, n° 7, octobre
Catalogue du 35e Salon de Montrouge
"Un collectionneur d'art contemporain", Chrystèle Burgard, in À propos de..., n° 4
"Galeries lyonnaises", Ainardi-Argence, in Art press, n° 143, janvier
“Le fil à plomb”, Pierre Buraglio, in Nioques, éditions La Sétérée

1989
"En travers de la gorge", Sylvie Reymond-Lépine, in dossier Galerie du Génie, FIAC 89, Paris
Catalogue de la 1ère Biennale de Cannes

1988
"L'enfer, le paradis,etc”, Joël Benzakin, in catalogue Octobre des Arts, Musée d’Art contemporain, Lyon
"Inferno (drame)", Jacques Jouet, in Limon, n° 3, novembre
"Anne Deguelle", Philippe Carteron, in Le Nouvel Observateur, 20 mai
"Anne Deguelle voit l'enfer en bleu", Pierre Fayolle, in Le Dauphiné Libéré, 22 août
"Anne Deguelle ou l'espace intérieur", Valérie Cavallo, in catalogue Anne Deguelle, Galerie
Lydie Rekow, éditions du limon, octobre
"Lyon, Octobre des Arts", in Beaux Arts Magazine, n° 61, octobre

1987
"Anne Deguelle", Sylvain Dubois, in catalogue d'exposition, n° 5, C.A.C., Grignan, février
"L'œil du monde", Annie Comet-Doloy, in Le Dauphiné Libéré, 27 mars
"Corps à Corps à la M.A.P.R.A.", Hauviette Bethemont, in Libération-Lyon, 30 mai
"Marelle", Nelly Colin, in Figaro-Lyon, 26 mai
"Des nuées de nus", in Le Progrès, 8 juin
"Valeurs régionales à l'Elac", Bernadette Bost, in Le Monde, 11 juin

1986
"Anne Deguelle, une œuvre au bleu", Elyane Gerome, in Le Progrès, 24 avril
"La sensualité du signe", Nelly Colin, in Le Journal Rhône-Alpes, 17 avril
"Pin-Up", Claire Peillod, in Lyon-Poche, 24 avril
"Le praticable du château de Grignan", in La Tribune, 19 avril
"Un étrange tapis volant", Annie Comet-Doloy, in Le Dauphiné Libéré, 31 août
"Stèle", Guy Baudrier, in Le Dauphiné Libéré, 31 août

1985
"Marcher sur les traces du bleu", Anne Simonet, in La Tribune, 28 mars
"Diane et Actéon, variations", Claire Peillod, plaquette d'exposition Anne Deguelle,Galerie La Tournelle,novembre

 

TELEVISION :


2000
France 2, journal 20h, ”le mois de la photo à Paris”, 12 novembre

1999
La 5, émission “le journal de la création” Anne Deguelle, projet de façade 2, 21 fèvrier
TPS, Canalsatellite, ,, ,, ,,   12 décembre 

1998
La 5, émission “le journal de la création”  Anne Deguelle à Rueil , 31 mai
La 5, émission “le journal de la création”  Anne Deguelle, peinture sous verre, 14 juin

La 5, émission “le journal de la création” Anne Deguelle, projet de façade 1, 13 décembre

1993
TV5  émission “Vision 5”, Anne Deguelle,exposition à Montréal


RADIO :


2017
France-culture, Histoires de fils 2/2, Dentellières de la mémoire, 10 décembre, évocation du Tapis de Freud, rediffusion le 23 mai 2021
Ecouter ici

2008

France-culture, Surpris par la nuit, rediffusion de "Alliances", interview 2002, 28 octobre

2007
France-culture, “surpris par la nuit”, Au coeur du mystère..., 25 avril

2006
France-inter, “Noctiluque”, anne Deguelle, le portrait rêvé”, 13 fèvrier

2002
France-culture, “surpris par la nuit”, Alliances, 16 octobre

1999
Exposition Demeures au Musée Zadkine, Radio Alligre, Paris,  17 aôut

 
         
 

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Rencontres / conférences

2020
Galerie Italienne Paris, « Archéologies multiples », talk dans le cadre de l’exposition La Musée, commissaire Azad Asifovich

Réécouter la discussion ici

2014
École du Louvre, Paris, Parole aux artistes contemporains : « autour de Marcel Duchamp »

2012
Les rencontres d'Artaïs, Paris, rencontre avec Anne Deguelle
Le tapis de Sigmund dans le cadre des Rencontres des Gobelins Le textile et le genre, Mobilier national

2010
Oeuvres contemporaines, Patrimoine et filiations historiques, ENSA Ecole nationale supèrieure d'art de Limoges-Aubusson

 
         
 

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collections

Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, 2023
Bibliothèque Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, 2023
Bibliothèque Kandinsky, Musée national d'art moderne, Centre G. Pompidou, acquisition 2022, 2017, 2015, 2008
Centre des Livres d’artistes CLDA, Saint-Yrieix-La-Perche, 2017
Musée Reina Sofia Madrid, collection livres d’artistes, 2017
Musée Serralves Porto, collection livres d’artistes, 2017
Musée du Verre de Carmaux, 2016
Fonds d’art contemporain, Nanterre, 2016
Fonds Anne Deguelle, Musée d’art moderne Weserburg - Centre de publications d’artistes, Brême, Allemagne, 2017, 2014
Artothèque du Lot, 2014
Yale University, Bibliothèque Beinecke des livres rares, Connecticut, USA, 2011
Mobilier national, 2011
Collection du Musée départemental du Textile, Tarn, 2011
Bibliothèque nationale de France, 2010
Musée d’art moderne Weserburg, Brême, Allemagne, 2010
Centro documentacio, MACBA, Musée d'art contemporain de Barcelone, 2009
Musée Zadkine, Paris, 2005
Neues Weserburg Museum, Brême, Allemagne, 2003
Archives de l'Essonne, 2003
Fonds national d'art contemporain-CNAP, 1989, 1997, 1999, 2001, 2010
Fonds d'art contemporain de la Ville de Paris, 1991, 1993
Musée Centre de la Gravure et de l’Image imprimée, La Louvière, Belgique, 1998
Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, 2017, 2004
FRAC Auvergne, 1996
FRAC Basse-Normandie, 1997
Fonds municipal de Gennevilliers, 2000
Fonds municipal d'art graphique et photographique / MacVal, Vitry-sur-Seine, 2001
Musée de Valence, 1993
Centre d'art contemporain de Castres, 1991
Centre d'art contemporain de Saint-Priest, 1995
Artothèque du Limousin, 2001
Artothèque de Caen, 1995
Artothèque de Saint-Priest, 1995
Artothèque de Valence, Artothèque de Villefranche-sur-Saône
Artothèque d'Annecy, 2002
Bibliothèque de Clermont-Ferrand, de Lyon, de Montélimar
Bibliothèque d'Oullins
Bibliothèque municipale de Grenoble
Conservation départementale de la Drôme
Collection d'art contemporain,Ville d'Annonay
Crédit Local de France, Paris
Collection d'art contemporain,Ville de Portes-les-Valence

 
         
 
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residences

2019
Des artistes chez l’habitant, AFIAC, Occitanie

2015
Résidence Open Glass, Musée du verre, Carmaux, Midi-Pyrénées

2014
Ecriture, Lycée Beauregard, Villefranche-de-Rouergue, Atelier Blanc

2011
Écritures de Lumière, Lycée Savignac, Villefranche-de-Rouergue, Atelier Blanc

2005
Palerme, Centre culturel français de Palerme et de Sicile

2004

Atelier des Arques, Lot, Midi-Pyrènées, commissaire Noëlle Chabert

2000

Fécamp, résidence à la Villa Vincelli, Drac Haute-Normandie

 
     
 
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liens


https://www.ddaoccitanie.org/fr/artistes/anne-deguelle/oeuvres
www.ateliersdesarques.com
http://www.caisseepargne-art-contemporain.fr
www.weserburg.de
http://www.weserburg.de/index.php?id=192&L=1&year=2004
http://www.weserburg.de/index.php?id=207&L=1
bibliothequekandinsky.centrepompidou.fr
www.lesabattoirs.org
http://www.culture.gouv.fr/culture/dap/unpourcent/exemples/iledefrance/deguelle.htm
http://www.lemurdanslemiroir.fr/deguelle.php
http://www.espacecarteblanche.com
http:// www.artcontemporain-mp.net/artistes/deguelle
http://www.bookstorming.com/objets-multiples
http://www.vademecum-mp.net
Centre de photographie de Lectoure
www.galeriedix9.com
www.photographie.com , une interview de Anne Deguelle a l'occasion de l'exposition Grand Hôtel et Des Palmesà la Galerie Dix9
http://rodin-freud.fmsh-devar.fr/prolongations/anne-deguelle-artiste.html : entretien vidéo au Musée Rodin, 2009
http://www.cnap.fr/anne-deguelle-2